VULGAIRE / VULGARISATION
VULGAIRE. adj. (à partir du latin vulgus, « le commun des hommes, la multitude »).
- Sens classique : commun, banal, ordinaire. La langue vulgaire (la langue de tous, par opposition aux langages spécialisés ou littéraires). Ce sens (devenu rare) n'est pas péjoratif.
- Sens courant : bas, grossier, sans distinction, mal élevé. Des préoccupations vulgaires (communes, terre à terre). Un personnage vulgaire (qui se caractérise par la vulgarité, la trivialité de ses manières ou de son langage).
- Le vulgaire : le commun des hommes. On dit aussi, plus péjorativement, le "Vulgum pecus" : le troupeau des mortels, la multitude ignorante.
VULGAIRE, adj. (à partir du latin vulgus, « le commun des hommes, la multitude»).
Sens classique: commun, banal, ordinaire. La langue vulgaire (la langue de tous, par opposition aux langages spécialisés ou littéraires). Ce sens (devenu rare) n’est pas péjoratif. Voir Vulgarisation.
Sens courant : bas, grossier, sans distinction, mal élevé. Des préoccupations vulgaires (communes, terre à terre). Un personnage vulgaire (qui se caractérise par la vulgarité, la trivialité de ses manières ou de son langage).
Le vulgaire : le commun des hommes. On dit aussi, plus péjorativement, le Vulgum pecus : le troupeau des mortels, la multitude ignorante.
VULGARISATION, n. f (à partir du latin vulgus, « la multitude»). Fait de répandre dans le public, de rendre accessibles au plus grand nombre, des connaissances, des techniques jusqu’alors détenues par les seuls spécialistes.
Un ouvrage de vulgarisation, La télévision peut beaucoup pour vulgariser les sciences physiques et naturelles.
N.B. Ne pas confondre avec vulgarité, malgré l’origine commune. Noter le verbe divulguer (rendre public) qui a la même racine.
Liens utiles
- Voltaire fait dire à l'un de ses personnages : je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités qui échappent au vulgaire. Qu'en pensez-vous? Vous fonderez votre réflexion sur Candide.
- « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
- Vous répondez à une lettre d'un ami qui vous a fait part de ses réflexions sur les Lettres philosophiques de Voltaire. Cet ami reproche à l'ouvrage son aspect superficiel : une lettre n'aurait pas l'ampleur nécessaire pour approfondir un sujet. Par ailleurs Voltaire déformerait certaines réalités. Vous ne partagez pas cette opinion : les défauts soulignés par votre ami deviennent pour vous des qualités : par exemple la lettre est une forme propice à la vulgarisation de sujets multiple
- Dans le Taureau blanc, Voltaire fait dire à la princesse Armaside : les contes qu'on pouvait faire à la quadrisaïeule de la quadrisaïeule de ma grand-mère ne sont plus bon pour moi [...] Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désir qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités fines qui échappent au vulgaire. Vous mon
- Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les contes que l'on pouvait faire à la quadrisaïeul de ma grand-mère ne sont plus bons pour moi... qui ai lu « L'Entendement humain » du philosophe égyptien nommé Locke et la « Matrone d'Ephèse ». Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il l