VULGAIRE (étymologie)
VULGAIRE: l'adjectif vulgaire vient du latin vulgaris (adjectif), fait sur le mot vulgus = «le commun des hommes». Le mot vulgaire est également employé comme substantif: le vulgaire (la foule ordinaire). On utilise aussi dans ce sens la curieuse expression pseudolatine vulgum pecus. Curieuse, parce que vulgum est en latin un barbarisme, c'est-à-dire une forme étrangère à cette langue. Le mot latin correct est vulgus (voir ci-dessus), nom du genre neutre (ni masculin, ni féminin). D'où vient l'expression fautive vulgum pecus? C'est une altération fantaisiste de servum pecus (troupeau servile), expression inventée par le poète latin Horace (Epodes, I, 19, vers 17). Mots formés sur vulgaire : vulgarité, vulgarisme, vulgariser, vulgarisation, vulgarisateur. Le mot vulgate désignant une version du Nouveau Testament vient du latin ecclésiastique (versio) vul-gata = « version (de l'Evangile) répandue dans le public ». On retiendra à ce propos que le mot version (traduction) est tiré du latin médiéval versio d'après le verbe classique vertere (retourner).
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- Voltaire fait dire à l'un de ses personnages : je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités qui échappent au vulgaire. Qu'en pensez-vous? Vous fonderez votre réflexion sur Candide.
- « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
- Dans le Taureau blanc, Voltaire fait dire à la princesse Armaside : les contes qu'on pouvait faire à la quadrisaïeule de la quadrisaïeule de ma grand-mère ne sont plus bon pour moi [...] Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désir qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités fines qui échappent au vulgaire. Vous mon
- Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les contes que l'on pouvait faire à la quadrisaïeul de ma grand-mère ne sont plus bons pour moi... qui ai lu « L'Entendement humain » du philosophe égyptien nommé Locke et la « Matrone d'Ephèse ». Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il l
- Commentez ces réflexions de Voltaire : « Je, veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. »