VOCATION

VOCATION, n.f. (lat. vocare « appeler »). ♦ 1° Inclination, penchant impérieux pour une profession, un genre de vie, etc. auquel on se sent appelé. ♦ 2° Sens particulier. Vocation sacerdotale, désir d'être prêtre ; de même pour vocation religieuse ; de même pour la vocation d'Abraham, appelé à quitter son pays, etc. ♦ 3° On parle aussi en théologie de vocation en un sens plus général pour indiquer que tout homme est appelé par Dieu à vouloir bien mener tel genre de vie (ce n’est cependant pas une sorte de plan tracé dans un temps antérieur.

VOCATION, n.f. (du latin vocare, «appeler»). Sens religieux : appel de Dieu ou sentiment d’être appelé par Dieu à telle mission, à telle vie, et en particulier au sacerdoce. On dit alors « la vocation ». Il a la vocation. Sens général : disposition personnelle à faire telle chose, à exercer tel métier; penchant pour tel type de vie. Il a vraiment la vocation de renseignement. C’est en allant au théâtre qu’il a vivement senti sa vocation d’acteur. Par extension, destination naturelle d’un groupe, d’une entité plus ou moins humaine. La vocation agricole de la France. La vocation de la S.N.C.F. est de transporter les voyageurs au moindre prix. Avoir vocation à : être qualifié pour. N.B. Certains orateurs jouent parfois habilement des divers sens de ce mot. Ainsi, certains hommes politiques peuvent présenter leur goût du pouvoir sous la forme d’une vocation naturelle (un «appel» du pays, ou de Dieu...).

vocation, goût impérieux pour une activité professionnelle ou artistique chez une personne qui possède les aptitudes voulues. La vocation résulte de causes profondes, affectives, souvent inconscientes, qui poussent littéralement le sujet à choisir telle activité plutôt que telle autre. Généralement, une personne s’épanouit quand elle peut satisfaire sa vocation. Ce sera tout l’art du psychologue de distinguer les véritables vocations, reposant sur des aptitudes réelles, des projets chimériques de certains adolescents mal adaptés au réel.