Vices
Indépendamment de la question des mœurs, on parle, en rhétorique, des vices du style. Ce sont des défauts qui tiennent en grande partie à l’élocution, mais qui peuvent aussi bien désigner tous les travers de chaque partie. Parmi les plus importants, qui sont rédhibitoires, on citera les équivoques, les bassesses et les obscénités, le manque de variété, le non respect des bienséances et de l’adaptation aux niveaux et aux circonstances, la gestion maladroite de la durée dans chaque partie, le caractère languissant, l'enflure, l’hétérogénéité des parlers, l’affectation dans le maniement des figures, la contradiction avec soi-même, l’invraisemblance. En tout état de cause, le pire semble bien être toujours l’obscurité.
=> Éloquence, oratoire; élocution, disposition, action; style;partie; figure; qualités.
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- Quelles réflexions vous inspirent ses affirmations de Beaumarchais sur la tâche de l'auteur dramatique : « Les vices, les abus, voilà ce qui ne change point mais se déguise en mille formes sous le masque des moeurs dominants : leur arracher ce masque et les montrer à découvert, telle est la noble tâche de l'homme qui se voue au théâtre [...] » ?
- Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit (Sainte Beuve). qu'en pensez-vous ?
- Quels vices de raisonnement peut-on éviter ?
- « Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. » SAINTE-BEUVE.
- Sainte-Beuve écrit : « Aimer Molière, c'est [..] avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit ». Vous montrerez, à travers tout ce que Molière combat dans son théâtre en général, et dans Dom Juan en particulier, quelle est la portée de son théâtre.