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vents, vents divinisés

vents, vents divinisés. Les vents furent divinisés par les Grecs et les Romains. Dans le cycle homérique, les vents apparaissent tantôt sous le pouvoir d'Eole, tantôt indépendants, invoqués par les hommes qui leur adressent prières et sacrifices ou agissant sur ordre de Zeus. Ils possèdent une personnalité propre, notamment (en Grèce) Borée, le vent du Nord, et Zéphyr, le vent d'Est. Hésiode évoque trois vents : Borée, Zéphyr et Notos, vent du Sud, fils d'Éos et d'Astrée. Homère en mentionne quatre, dont Euros, le vent du Sud-Ouest. La « Tour des Vents» à Athènes (voir horloge d'andronicos) représente sous forme humaine huit vents : Borée, Kaikias, Apéliotès, Euros, Notos, Lips, Zéphyr et Koros. En Italie, le vent d'Est, Favonius, apportant la fraîcheur et la pluie bienfaisante, est le préféré. Le vent du Nord reçut le nom d'Aquilo (aigle) pour sa violence et son impétuosité. Des sacrifices étaient offerts aux vents (voir Iphigénie); à Rome, un temple fut élevé aux Tempestates, déesses du Climat. On immolait des animaux blancs aux vents bienfaisants et des animaux noirs aux vents tempétueux.



Zéphyr. Dans la mythologie grecque, incarnation du vent d'Ouest, parfois considéré comme l'époux d'iris, la déesse des Arcs-en-ciel. La Harpie Podargé le rendit père des deux chevaux immortels d'Achille, Xanthios et Balios.

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