vents, vents divinisés
vents, vents divinisés. Les vents furent divinisés par les Grecs et les Romains. Dans le cycle homérique, les vents apparaissent tantôt sous le pouvoir d'Eole, tantôt indépendants, invoqués par les hommes qui leur adressent prières et sacrifices ou agissant sur ordre de Zeus. Ils possèdent une personnalité propre, notamment (en Grèce) Borée, le vent du Nord, et Zéphyr, le vent d'Est. Hésiode évoque trois vents : Borée, Zéphyr et Notos, vent du Sud, fils d'Éos et d'Astrée. Homère en mentionne quatre, dont Euros, le vent du Sud-Ouest. La « Tour des Vents» à Athènes (voir horloge d'andronicos) représente sous forme humaine huit vents : Borée, Kaikias, Apéliotès, Euros, Notos, Lips, Zéphyr et Koros.
En Italie, le vent d'Est, Favonius, apportant la fraîcheur et la pluie bienfaisante, est le préféré. Le vent du Nord reçut le nom d'Aquilo (aigle) pour sa violence et son impétuosité. Des sacrifices étaient offerts aux vents (voir Iphigénie); à Rome, un temple fut élevé aux Tempestates, déesses du Climat. On immolait des animaux blancs aux vents bienfaisants et des animaux noirs aux vents tempétueux.
Zéphyr. Dans la mythologie grecque, incarnation du vent d'Ouest, parfois considéré comme l'époux d'iris, la déesse des Arcs-en-ciel. La Harpie Podargé le rendit père des deux chevaux immortels d'Achille, Xanthios et Balios.
Liens utiles
- LAL Victor Hugo, Les Quatre Vents de l’esprit, 1881, « Écrit après la visite d’un bagne ».
- Dans son roman, Les Belles Images, Simone de Beauvoir oppose deux personnes, parlant de leur métier d'architecte : « Vergne a des idées formidables... c'est passionnant de travailler avec lui : tout l'atelier vit dans l'enthousiasme; on n'exécute pas, on crée. - Je préfère tout de même être chez Monnod, dit Dufrêne. On ne crée pas, on exécute. Seulement, on gagne bien davantage. » Après avoir précise la nature du problème posé, vous exposerez les réflexions qu'il vous suggère, en vent
- Hugo, Les Travailleurs de la mer: Les vents courent, volent, s'abattent, finissent. Commentaire
- Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière m
- VENTS. Poème de Saint-John Perse (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)