ULSTER. Province de l'ancienne Irlande
ULSTER. Province de l'ancienne Irlande. La partie nord-est de l'Ulster constitue, depuis la partition de l'île en 1921, l'Irlande du Nord, où la majorité protestante s'oppose aux catholiques. Bien que partie intégrante du Royaume-Uni, l'Ulster bénéficia dès 1921 d'un statut d'autonomie interne. Les protestants, majoritaires et détenteurs du pouvoir économique, monopolisèrent à partir de 1921 la totalité du pouvoir local. Les catholiques, regroupés dans le parti nationaliste (Sinn Féin) et soutenus par l'IRA (Irish Republican Army), se sentant exclus sur le plan politique et social, affrontèrent en 1968 les protestants à propos des droits civiques. Les émeutes sanglantes de Londonderry (Bloody Sunday), le 30 janvier 1972, provoquèrent l'intervention de l'armée britannique. Face à la montée de la violence, Londres prit en main l'administration de la province (1972) et imposa l'égalité des droits, instituant un gouvernement provincial constitué de protestants et de catholiques. Cependant la « grève » organisée par les protestants en 1974 ruina cette tentative, provoquant un regain des activités terroristes de l'IRA et une répression accrue du gouvernement de Londres. Depuis 1985, le Sinn Féin participe aux institutions locales. En 1994 est intervenu un ac cord entre l'IRA et les groupes paramilitaires protestants. Voir Home Rule, Lloyd George, O'Connell, Parnell (C.), Union (Actes d').
Liens utiles
- Etat fondateur du Commonwealth, le Royaume-Uni comprend l'Angleterre, lePays de Galles, l'Ecosse et l'Ulster ou Irlande du Nord.
- Sir Henry Sidney1529-1586Après avoir rempli diverses missions diplomatiques en France (1552) et en Espagne (1554),Sidney fut, en 1556, envoyé en Irlande et exerça la fonction de lord-justice durant l'expéditionde Sussex contre l'Ulster.
- Commentaire : « L’ancienne gare de Cahors » de Valéry Larbaud
- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- En 1735, Voltaire écrivait à M. Desforges-Maillard (un avocat de province qui lui avait envoyé des « vers trop faciles ») : « Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison. » Vous expliquerez et vous discuterez ce jugement.