TROISIEME TERME
Il est, dans un conflit, la solution impossible (le « tertium non datur » de la logique), c’est-à-dire l’événement, l’activité, l’idée... qu’on ne pouvait prévoir parce qu’ils réunissent les opposés dans une problématique d’un autre ordre, à un autre plan. Alors qu’il dépend du Moi de prendre la confrontation au sérieux et de la soutenir jusqu’au bout, la solution ne lui appartient pas. Quand tout se passe bien, elle se présente spontanément comme un phénomène de nature que sa gratuité et son caractère inattendu font ressembler à une grâce. Le troisième terme a généralement la qualité d’un symbole, principe unificateur, résultat de la fonction transcendante, c’est-à-dire de la coopération du conscient et de l’inconscient. Il est, dans le sujet jusqu’alors déchiré, une pente énergétique qui entraîne l’adhésion. Jung y voit la marque de la créativité psychique et le sens des conflits.
Liens utiles
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- Dans Entretiens sur le cinématographe, Jean Cocteau déclare : « Je ne crois pas à ce terme à la mode : l'évasion. Je crois qu'au lieu de s'évader par une oeuvre, on est envahi par elle. Ce qui est beau, c'est d'être envahi, habité, inquiété, obsédé, dérangé par une œuvre ». Vous commenterez et discuterez cette opinion en empruntant des exemples précis aux textes au programme et à vos lectures personnelles.
- Dans Les Ponts, Arthur Rimbaud met un terme à sa vision par cette phrase : - Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. En vous appuyant sur les textes du corpus, et les poèmes que vous avez lus ou étudiés en classe, vous vous demanderez si la poésie nous éloigne du réel ou nous fait mieux percevoir la réalité.
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