TRANSPORTS
TRANSPORTS Jusqu’à ce que certaines améliorations techniques intervenues au xiiie siècle viennent les rendre plus sûrs, les transports maritimes sont peu importants. Par la suite, ils prendront la première place pour les produits lourds (vin, laine, sel, blé et bois), relayés par la navigation fluviale sur les rivières navigables, où le halage se fait le plus souvent à force d’hommes. Car la route demeure très chère : outre qu’il faut nourrir les animaux de trait, elle est ponctuée d’innombrables taxes et de péages. Encombrée de brigands, elle est, de surcroît, peu sûre, même si elle présente l’avantage non négligeable d’être moins dépendante des intempéries, d’être plus rapide et de permettre d’atteindre les régions dépourvues de voies navigables.