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TRANSFORMISME

Du latin transformare, « métamorphoser », « transformer ». En biologie, théorie selon laquelle les espèces vivantes dérivent les unes des autres, depuis les formes les plus simples jusqu’aux plus complexes.

TRANSFORMISME, n.m. Théorie de morphologie biologique d'après laquelle les espèces vivantes ne sont pas apparues dans la nature telles que nous les connaissons aujourd'hui et que les concevait le fixisme de Cuvier, mais se sont constituées peu à peu à partir d'espèces plus simples, sous l’influence de divers facteurs : sélection naturelle et lutte pour la vie (Darwin), adaptation et transmission des variations utiles (Lamarck), mutations brusques (de Vries). Le transformisme n’a pas à être opposé au créationnisme. Il ne supprime en rien l’action dans la nature d’une puissance créatrice première.
transformisme, théorie biologique (formulée au XVIIIe s.) d'après la quelle les êtres vivants se transforment au cours des différentes époques géologiques. — Ces transformations peuvent être dues aux changements des conditions de vie (du milieu), à un lent épanouissement de l'espèce (évolutionnisme) ou à des mutations brusques (mutationnisme, dû à une mutation au niveau des gènes et des chromosomes). Lamarck et Darwin furent les principaux représentants du transformisme, le premier insistant sur le rôle du milieu, dans les transformations de l'organisme, le second sur l'effort de l'organisme, qui se transforme pour s'adapter.

TRANSFORMISME Doctrine qui, s’opposant au fixisme de Cuvier, affirme l’évolution des espèces vivantes - au cours des périodes géologiques - des organismes les plus simples aux plus complexes. Selon les auteurs, la « transformation » des êtres vivants serait due soit au changement de milieu, soit à une lente évolution interne de l’espèce, soit encore à des mutations brusques. Déjà en germe chez Lucrèce*, la doctrine se précise au xviiie siècle avec Diderot et s’applique tout particulièrement aux théories de Lamarck et de Darwin.