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Topique

Du grec topos, « lieu ». Chez Freud, représentation de l’appareil psychique où sont distingués différents systèmes autonomes. • La première topique de Freud (1900) distingue inconscient, préconscient et conscient, tandis que la seconde (1923) distingue ça, moi et surmoi.  

Topique Approche théorique représentant l’appareil psychique comme un espace organisé en un certain nombre de systèmes ou instances spécifiques articulés les uns aux autres. Freud proposa deux topiques ; une première en 1900 dans L'Interprétation des rêves où il distingue trois systèmes : inconscient, préconscient et conscient, puis une seconde topique en 1923 où il distingue trois instances : le Moi, le Ça et le Surmoi.

La conception freudienne du psychisme humain selon une métaphore spatiale a donné lieu à deux théories de l’appareil psychique, ou topiques. La première topique, en 1895, distingue trois systèmes : l’inconscient, le préconscient et le conscient. La seconde topique, en 1923, remplace ces trois systèmes par trois instances : le ça, le moi et le surmoi.

On parle aussi du point de vue topique, par opposition aux points de vue économique et dynamique, pour désigner les processus psychiques selon cette organisation spatiale. Le point de vue dynamique les envisage sous l’angle des conflits psy­chiques, le point de vue économique sous l’angle énergétique.

topique, en psychanalyse, théorie selon laquelle l’appareil psychique se différencierait en un certain nombre de systèmes en interaction réciproque, dont il est possible de donner une représentation figurée. La première topique freudienne, exposée dans la Science des rêves (1900), distingue trois systèmes : l'inconscient, le préconscient et le conscient. La deuxième topique, élaborée à partir de 1920, fait intervenir trois instances : le ça, le moi et le surmoi. A diverses reprises, S. Freud a donné une représentation figurée de l’appareil psychique.

TOPIQUE. Littéralement « théorie des lieux ». Le terme « topique » appartient depuis l’Antiquité grecque à la langue philosophique. Il est également d’usage courant en logique et en mathématique. Freud l’utilise pour décrire l’appareil psychique, distinguer les « systèmes » (conscient, préconscient, inconscient), puis les « instances » (Ça, Moi, Surmoi) qui le constituent, et pour les mettre en rapport. Dans la théorie psychanalytique on parle généralement de deux topiques ; la première — exposée dans le chapitre VII de l’Interprétation des rêves, 1900 — établit les fonctions des systèmes inconscient, préconscient, conscient. La seconde, exposée à partir de 1920, différencie trois instances : le Ça, le Moi, le Surmoi. C’est dans Abrégé de psychanalyse, chapitre IV, que l’on trouvera l’exposé le plus précis de la tentative de Freud visant à concilier ses deux topiques. TOPIQUE (étym : grec topos : lieu). A | (n. f.) 1. — Théorie des lieux, c.-à-d. des différents titres sous lesquels on peut classer les prémisses d’une argumentation ; pour Aristote, les principaux lieux sont la définition, le propre, le genre et l’accident. 2. — Topique transcendantale : pour Kant, « détermination, par le jugement, de la place qui convient à chaque concept [. . .] ; elle distinguerait toujours à quelle faculté de connaissance les concepts appartiennent en propre ». 3. — Désigne chez Freud des représentations de l’appareil psychique, supposant la distinction de différents systèmes où se « localisent » des phénomènes spécifiques ; la première topique (1900) est constituée par l’inconscient, le préconscient et le conscient, entre lesquels jouent des censures ; la seconde topique (1920) est constituée par le ça, le moi et le surmoi. B| (adj .) 4. — Qui est bien à sa place, qui porte sur l’essentiel de la question.



TOPIQUE Aristote a composé sous le titre Topiques un ouvrage de rhétorique recensant les « lieux » ou « lieux communs », c’est-à-dire les classes générales où peuvent se ranger tous les arguments - dont la connaissance est utile pour faciliter l’invention. De là, on utilise en logique le terme (au singulier) pour désigner une telle étude théorique. L’adjectif peut qualifier un argument, une objection, une réflexion, etc., qui vient bien à sa place et en tire son efficacité maximale. En psychanalyse, le terme topique désigne une articulation de l’appareil psychique en plusieurs systèmes dotés de fonctions différentes ; on peut donc les considérer métaphoriquement comme des « lieux psychiques » et en donner une figuration spatiale. La « première topique » de Freud distingue de la sorte inconscient, préconscient et conscient ; la seconde le ça, le moi et le surmoi.

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