Thrasybule, général athénien
Thrasybule, général athénien (v. 445 — Aspendos 388 av. J.-C.). Il était le fils de Lycos. Ardent démocrate, il commandait les hoplites athéniens à Samos en 410, soumit la côte de Thrace en 408, participa à la bataille des Arginuses (406) et dut s’exiler à Thèbes sous la tyrannie des Trente —► conseil. Avec l’aide des Thébains et quelques bannis, il s’empara de la forteresse de Phylé, qui défendait un des accès de l’Attique, puis il marcha sur Athènes et s’empara du Pirée. Il repoussa l’armée envoyée par les Trente, qui tentèrent de s’emparer de la forteresse de Munychie, dont il était maître. Les oligarques appelèrent Ly-sandre à leur secours, mais, avant qu’il ne soit intervenu, Pausanias se posa en médiateur, et Thrasybule put rétablir la démocratie tout en promulguant une loi d’amnistie pour les anciens partisans de l'oligarchie (automne 403). Sous l’archontat d’Euclide (403-402) on révisa la constitution, mais en définitive elle fut restaurée telle que l’avaient établie Clisthène et Périclès. En 395, Thrasybule entraîna Athènes dans l’alliance de Thèbes contre les Spartiates. Il fut tué sous sa tente par les gens d’Aspendos, qu’il avait mis à contribution.
Liens utiles
- Victor Hugo propose de « réveiller le peuple ». Les poètes, les écrivains, les artistes en général, vous paraissent -ils pouvoir, mieux que d’autres, remplir cette mission ?
- Le général de Gaulle prononçant un discours dans la ville de Bayeux en Normandie le 16 juin 1946
- Les oeuvres d'art, peintures, sculptures ou manuscrits, qui sont vendues dans les grandes salles des ventes parisiennes à des prix exorbitants, sont pour la plupart destinées à être exposées dans les salles des musées ou dans les rayons des bibliothèques nationales. On peut alors se demander quels sont l'intérêt et le rôle de ces lieux face à l'oeuvre d'art en général.
- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- Pensez-vous que la littérature, ou l'art en général, ait un rôle à jouer dans la dénonciation des horreurs de notre temps ?