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THÉODICÉE

THÉODICÉE (gr. "théos", Dieu ; "dikè", justice, procès)

Terme créé par Leibniz, et titre d'un de ses ouvrages, qui avait pour fonction de disculper Dieu d'avoir créé un monde imparfait où existe le mal.

Théodicée

Du grec thèos «Dieu» et diké «la justice». La théodicée veut justifier la bonté et la perfection divine, malgré le mal qui règne dans le monde. Elle veut montrer qu'on ne peut pas rendre Dieu responsable des malfaçons du monde.

THÉODICÉE

Ce terme désigne chez Leibniz (Essais de théodicée, 1710) la partie de la métaphysique qui, partant du principe de la bonté de Dieu, disculpe celui-ci du mal qui règne dans le monde : ce mal doit s’interpréter en posant la nécessité de la liberté de l’homme (et en ce sens, il existe une théodicée chez Rousseau ou chez Kant). Au xixe siècle, dans l’éclectisme de Cousin, la théodicée se confond avec la théologie naturelle, qui traite des problèmes relatifs à Dieu avec le seul appui de la raison.

théodicée (du gr. theos, dieu, et dikê, justice), partie de la métaphysique qui étudie la manière dont Dieu a créé le monde : « les voies de Dieu dans l'univers » (Leibniz). — La théodicée tente, notamment, de concilier l'existence du mal (souffrances, guerres, tentations), au niveau de notre humanité, avec l'irresponsabilité de Dieu, sa bonté originelle : pourquoi, en effet, Dieu, qui est parfait, a-t-il créé un homme capable de faire le mal? Leibniz, dans sa Théodicée, a essayé de résoudre le problème en démontrant la nécessité de la liberté humaine.

Théodicée


Mot créé par Leibniz à partir du grec theos, « dieu » et dikè, « justice ».
Partie de la métaphysique qui s’appuie sur le principe de la bonté de Dieu pour disculper celui-ci du mal qui règne dans le monde.

• Il y a, pour Leibniz, une infinité de mondes possibles. Mais selon le principe du meilleur, Dieu a créé le seul monde qui existe, donc « le meilleur des mondes possibles » - celui dans lequel la plus grande diversité va de pair avec l'ordre le plus parfait.

THÉODICÉE nom fém. — Partie de la métaphysique qui traite de l’existence de Dieu sans se référer aux vérités révélées et en ne faisant donc appel qu’à des arguments d’ordre rationnel. ETYM. : du grec théo = « Dieu » et dikê = « justice ». Le mot provient du titre d’un livre de Leibniz, Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal (1710). Voltaire dans Candide se moque des développements sur le mal contenus dans ce livre et surtout des interprétations qu’en firent les disciples de Leibniz.




[…] Gén. Selon l’acception courante, tout ce qui affecte un homme et lui nuit physiquement ou moralement. En ce sens, ce qu’on appelle le mal se distingue difficilement de ce qui est pour nous mauvais. Spinoza affirme même que seul le préjugé finaliste et anthropocentriste qui nous fait supposer que le réel devrait se conformer à nos désirs pour être comme il doit être nous le fait juger imparfait. D’une telle illusion naît la croyance métaphysique en l’existence du mal en soi, alors qu’à proprement parler ce qui est nuisible est simplement mauvais.Méta. Au sens métaphysique, le mal, pris ici Absolument, n’est plus simplement ce qui est mauvais relativement à l’homme, ou nuisible, mais désigne l’imperfection fondamentale du monde. Leibniz distingue ce mal métaphysique du mal physique (la souffrance) et du mal moral (le péché). Voir: théodicée. […]

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