TÉLÉOLOGIE
TÉLÉOLOGIE. n.f. (gr. telos «but» et logos «étude», «science»). 1° Etude des finalités. Doctrine philosophique qui envisage le monde comme un système ordonné à des fins. Dans la Critique du jugement, Kant fait intervenir une explication téléologique dans l'étude de l’œuvre d’art et dans celle de l’être vivant. Dans ces deux cas, l'explication qui envisage les parties en fonction du tout lui paraît être la seule éclairante. ♦ 2° Par extension, et abusivement, finalité (de même qu'on dit à tort technologie pour technique).
TÉLÉOLOGIE
(Du grec telos, fin, et logos, discours.) Science ou étude de la finalité. Quand il est synonyme de finalisme, le terme s’oppose à mécanisme. Selon Kant, l’usage de la téléologie se justifie dans l’étude de l’être vivant ou de l’œuvre d’art, car dans les deux cas, l’explication téléologique, qui envisage les parties en fonction du tout, est seule éclairante.
téléologie (du gr. télos, fin, et logos, étude), étude de la finalité. — Par exemple, il y a deux manières de considérer l'histoire humaine : ou bien l'on considère l'ordre des causes, son passé; ou bien on la considère en fonction de son but; cette dernière considération est « téléologique ». Les notions de finalité et de téléologie ont été analysées dans la Critique du jugement de Kant : le « jugement téléologique » n'a un usage objectif que lorsqu'il s'agit de penser un organisme ou une œuvre d'art; car, dans ces deux cas seulement, les parties ne se comprennent qu'à partir du tout : de même que les organes n'ont de sens qu'à partir du fonctionnement général de l'organisme, les éléments d'une œuvre d'art conspirent à promouvoir une forme globale qui constitue la qualité esthétique de l'œuvre. L'explication téléologique à partir du tout s'oppose à l'explication mécaniste, qui procède à partir des parties.
Téléologie
Du grec telos, « fin », « but », et logos, « discours », « étude », « science ». - Science ou étude des fins, et en particulier des fins humaines (la justice, le bonheur, etc.). - La finalité elle-même, ou l’adaptation des moyens à la fin poursuivie. • Kant ne peut admettre que la nature se réduise à un enchaînement mécanique de causes et d'effets. Aussi postule-t-il une téléologie (ou une finalité) naturelle, en vertu de laquelle la constitution des êtres vivants obéit à une cause intentionnelle.
TELEOLOGIE. C’est l’ensemble des spéculations s’appliquant à la notion de finalité. On sait que Adler considère la vie psychique comme conditionnée par la finalité du style de vie du sujet. La manifestation consciente comme les productions inconscientes (rêves, souvenirs) obéissent au sens de cette finalité. L’intention qui sous-tend chacune d’elles peut être décelée par l’analyse psychothérapique et nous permet de comprendre la structure de la personnalité.
TÉLEOLOGIE (n. f.) 1. — (Stricto) Science ou étude des fins ; en part., étude des fins humaines (bonheur, justice). 2. — Par ext., Syn. finalité. 3. — Souv., Syn. de finalisme \ opposée à mécanisme. 4. — Téléologique : qui concerne, suppose ou affirme la finalité dans le monde ; opposé à mécanique. 5. —Argument téléologique : pour Kant, argument tendant à prouver l’existence de Dieu à partir de celle de la finalité dans le monde. 6. — Faculté de juger téléologique : pour Kant, faculté de juger réfléchissante qui subsume les objets de la nature sous le concept de finalité. 7. — Téléonomie : concept proposé par Seymour Papert pour désigner, dans un mécanisme de type cybernétique (cf. feedback), le rapport d’un état final à des conditions antérieures dont il est le résultat, et employé parf. par les bio. pour éviter l’import métaphysique des termes finalité ou téléologie.