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SUBORDINATION / SUBORDONNÉ

SUBORDINATION, n.f. (lat. sub «sous» et ordinare «aligner», «ranger», «mettre en ordre»). ♦ 1° Logique. Dépendance de certains concepts par rapport à d'autres, par exemple de l'espèce par rapport au genre. La notion de subordination des concepts a été fréquemment utilisée par Aristote, Condillac, Auguste Comte, Cournot. ♦ 2° Grammaire. Les conjonctions de subordination introduisent des propositions qui, par rapport à la proposition principale, sont dans une relation de dépendance (elles indiquent une cause, une conséquence, une circonstance de temps, etc.). — En grammaire fonctionnelle, la subordination est une forme de l'expansion de l'énoncé où la fonction de segment ajouté n'est pas identique à une fonction préexistante. Ex. : la maison ; la maison du voisin ; la maison qui se trouve sur la colline. ♦ 3° Dans un système hiérarchique. Position de certaines personnes placées sous l'autorité d'un supérieur. Des phénomènes de subordination et de dominance ont été observés dans les sociétés animales, et particulièrement étudiés par W.C. Allee, M.-F. Bouissou et J.-P. Signoret.

SUBORDONNÉ, adj. Qui est dans une relation de dépendance logique (niveau inférieur de classification) ; par exemple, le particulier par rapport au général, l'individuel par rapport au particulier. — Qui est dans une relation de dépendance professionnelle ou sociale (l'employé par rapport à son directeur). SUBORDINATION (n. f.) 1. — Relation de dépendance du terme inférieur au terme supérieur dans une hiérarchie quelconque ; (en part.) dépendance fonctionnelle. 2. — (Logique class.) Relation de l’espèce au genre. 3. — Subordonné : qui dépend d’un autre terme, d’un autre fait ou d’une autre personne.

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