Sous l'évidence, les préjugés...
Sous l'évidence, les préjugés
Tout ce qui est vrai est certain mais à l'inverse tout ce qui nous donne une certitude n'est pas vrai. La certitude n'est que le critère subjectif de la vérité. Si être certain consiste simplement à tenir fermement quelque chose pour vrai, alors une simple opinion, croyance ou conviction, pourvu qu'elle soit bien ancrée, pourvu que j'y crois «dur comme fer», serait immédiatement une vérité. Que Dieu existe, je peux le croire et en être certain, autrement dit c'est une affirmation que je tiens pour vraie. Mais ce n'est qu'une simple certitude subjective. Le croyant n'est pas un menteur : il croit sincèrement. Ôtez-lui cette certitude et il cessera de croire ou tombera dans le doute. Il y a donc en vérité moins de certitude dans le savoir que dans la foi, tout savoir est rectifiable et discutable. Il faudrait dire alors que n'aime «vraiment» la vérité que celui qui commence par se défaire de toute certitude.
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