SOEUR (étymologie)
SOEUR vient du latin soror (génitif : sororis ; accusatif : sororem). Mais le cas objet ne s'est pas conservé pour donner la forme du mot français. Celui-ci s'est formé sur le nominatif soror accentué sur le premier o (cas sujet). On a eu ainsi en ancien français les mots sorur, seror, suer. L'o ouvert accentué latin a abouti au son noté oeu. D'où la forme sur de notre langue actuelle.
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- Dans une lettre à sa soeur Pauline Beyle, datée du 3 aout 1804 , Stendhal écrit : Tu sais bien que, dans les romans, l'aventure ne signifie rien:elle émeut, et voila tout ;elle n'est bonne ensuite qu' à oublier. Ce qu'il faut, au contraire,se rappeler, ce sont les caractères. Expliquez l'importance des caractères.
- Dans une lettre à sa soeur en 1804, Stendhal écrit : « Tu sais bien que, dans les romans, l'aventure ne signifie rien : elle émeut et voilà tout. Elle n'est bonne ensuite qu'à oublier. Ce qu'il faut, au contraire, se rappeler, ce sont les caractères ».
- « Atala n'est jamais un "roman psychologique" [...], mais un roman de fonctions (frère, soeur, père) sur un fond d'éléments primitifs : cet univers n'est pas réductible à celui de l'auto-analyse, de l'introspection, de la pure aventure intérieure et des tiroirs successivement éclairants ». Discutez ce propos ?
- « Atala n'est jamais un roman psychologique [...], mais un roman de fonctions (frère, soeur, père) sur un fond d'éléments primitifs : cet univers n'est pas réductible à celui de l'auto-analyse, de l'introspection, de la pure aventure intérieure et des tiroirs successivement éclairants ». Commentez ces propos sur l'oeuvre de Chateaubriand ?
- Jamais, disait-il, je n'aurais pu résister à l'ascendant d'un père, aux larmes d'une soeur. Gustave de Beaumont de La Bonninière, Marie, ou l'Esclavage aux États-Unis, ABU, la Bibliothèque universelle