SILVAIN
SILVAIN. Divinité romaine des bois, identifiée parfois par les auteurs classiques latins à Pan et aux Satyres, ou bien encore à Mars, dans ses fonctions de divinité rurale.
Silvain (Silvanus). Dans la religion romaine, Sylvain, dont le nom signifie « du bois », est le dieu de la Terre sauvage au-delà des champs cultivés. Il a donc quelque ressemblance avec les satyres et Silène chez les Grecs, et il leur est parfois identifié, mais on l'assimile plus volontiers au dieu Pan. Son culte était considéré comme très ancien; il était important de se le rendre propice avant de violer son territoire, c'est-à-dire d'abattre des arbres. Silves, les (Silvae). Le mot latin silva dans son sens de « matière première » (voir le mot grec hylê) a été étendu à la matière première d'une oeuvre littéraire; pour Quintilien, c'est la première et rapide esquisse d'un poème. Au pluriel, silvae désigne une collection de petits poèmes de circonstance ; c'est le titre que le poète latin Stace donna à son oeuvre, un recueil de poèmes généralement courts, en cinq livres. Les quatre premiers livres parurent entre 91 et 95 apr. J.-C.; le cinquième fut sans doute rassemblé après la mort du poète (96). Ces poèmes ont survécu dans un unique manuscrit, redécouvert en 1417. La plupart sont en hexamètres, mais six sont écrits en mètres lyriques, alcaïques, saphiques et hendécasyllabes. Stace écrivait pour ses patrons, parmi lesquels l'empereur Domitien, sur toutes sortes de sujets empruntés à la vie de ces protecteurs, ou à celle du poète ; son poème sur la mort du perroquet d'un ami est bien connu (II, 4). On l'a accusé de flagornerie, et il est certain qu'il écrivait ce que ses patrons avaient envie d'entendre. Cependant certains de ses poèmes sont sincères et émouvants : par exemple l'invocation au Sommeil (V, 4); un poème plein d'affection adressé à sa femme Claudia (III, 5) ; un épithalame pour le mariage de son ami Assuntius Stella (I, 2).
Silvain (Silvanus). Dans la religion romaine, Sylvain, dont le nom signifie « du bois », est le dieu de la Terre sauvage au-delà des champs cultivés. Il a donc quelque ressemblance avec les satyres et Silène chez les Grecs, et il leur est parfois identifié, mais on l'assimile plus volontiers au dieu Pan. Son culte était considéré comme très ancien; il était important de se le rendre propice avant de violer son territoire, c'est-à-dire d'abattre des arbres. Silves, les (Silvae). Le mot latin silva dans son sens de « matière première » (voir le mot grec hylê) a été étendu à la matière première d'une oeuvre littéraire; pour Quintilien, c'est la première et rapide esquisse d'un poème. Au pluriel, silvae désigne une collection de petits poèmes de circonstance ; c'est le titre que le poète latin Stace donna à son oeuvre, un recueil de poèmes généralement courts, en cinq livres. Les quatre premiers livres parurent entre 91 et 95 apr. J.-C.; le cinquième fut sans doute rassemblé après la mort du poète (96). Ces poèmes ont survécu dans un unique manuscrit, redécouvert en 1417. La plupart sont en hexamètres, mais six sont écrits en mètres lyriques, alcaïques, saphiques et hendécasyllabes. Stace écrivait pour ses patrons, parmi lesquels l'empereur Domitien, sur toutes sortes de sujets empruntés à la vie de ces protecteurs, ou à celle du poète ; son poème sur la mort du perroquet d'un ami est bien connu (II, 4). On l'a accusé de flagornerie, et il est certain qu'il écrivait ce que ses patrons avaient envie d'entendre. Cependant certains de ses poèmes sont sincères et émouvants : par exemple l'invocation au Sommeil (V, 4); un poème plein d'affection adressé à sa femme Claudia (III, 5) ; un épithalame pour le mariage de son ami Assuntius Stella (I, 2).