Séduction (théorie de la)
Séduction (théorie de la) Théorie proposée par Freud à l’origine des psychonévroses. Une scène réelle de séduction de la part d’un adulte, c’est-à-dire l’intervention dans la vie du sujet d’un événement «pré-sexuel», est vécue passivement et avec déplaisir pour l’hystérie, activement et avec plaisir dans la névrose obsessionnelle. En 1897, Freud abandonnera cette théorie pour situer la séduction dans le fantasme, et cet abandon est considéré comme le moment de naissance de la psychanalyse.
SÉDUCTION
Au point de départ de la théorie psychanalytique, entre 1895 et 1897, Freud avait postulé l’existence de scènes de séduction d’un enfant par un adulte jouant un rôle primordial dans la cause du refoulement et des névroses. Cette théorie fut abandonnée en 1897 au profit de celle d’une dimension fantasmatique de telles scènes de séduction, liées à la sexualité infantile.
Certains auteurs ont insisté sur le fondement réel de la séduction adulte/enfant, même si la dimension fantasmatique n’est pas à exclure.
SEDUCTION. Dans un premier temps, la séduction de l’enfant (par un adulte) fut considérée comme déterminante dans l’étiologie des névroses ; puis Freud, mettant au premier plan la réalité psychique et l’activité fantasmatique qui lui est corrélative, abandonna cette théorie et interpréta les fantasmes de séduction comme un des aspects du complexe d’Œdipe. (Voir aussi : Fantasmes originaires.)Liens utiles
- James Gleick: la théorie du chaos
- grand oral HGGSP Théorie du complots
- Albert Cohen, Belle du Seigneur, chapitre XXXV Le début de la séduction d’Ariane par Solal
- Théorie cellulaire
- théorie et pratique Kant : pourquoi l’expression « cela vaut en théorie, mais pas en pratique » est-elle inacceptable au point de vue moral ?