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SÉCURITÉ

SÉCURITÉ

♦ La véritable sécurité est, pour le sage, la paix intérieure (Spinoza), l’absence de crainte, c’est-à-dire l’absence d’inquiétude d’un danger ou d’un mal à venir.

♦ Cependant, dans la vie sociale, la sécurité demeure une exigence pour tous et dépend de l’État, selon Spinoza lui-même : « les infractions effectives aux lois sont bien plus imputables aux défauts d’un État donné qu’à la méchanceté des hommes ».

La société doit ainsi garantir la sécurité de ses membres, car celle-ci est « le plus vital de tous les intérêts ». Comment pourrions-nous attacher du prix à un plaisir durable, se demande Stuart Mill, si nous risquons d’être dépouillés à l’instant suivant de ce que nous possédons, par quiconque serait plus fort que nous ? Mais la sécurité n’a pas que des vertus. Elle risque d’exposer au découragement l’activité des uns et des autres. Elle serait même, pour Nietzsche, un signe de décadence.

sécurité, paix de l’esprit due à la conviction que l’on n’a rien à craindre. Elle constitue l’un des besoins fondamentaux de l’homme, la condition essentielle de sa santé mentale. L’enfant trouve sa sécurité grâce à la présence sereine et affectueuse de ses parents, à la stabilité de ses conditions d’existence, à la discipline régulière de son éducation. Dans son milieu ainsi défini, il a tôt fait de repérer sa position, de s’accommoder de son rôle et, se sentant protégé, s’avance en confiance dans la vie. L’adolescent a plus de mal à se sentir en sécurité car, ni enfant ni adulte, il n’a pas de statut précis. Chez l’homme, le conformisme social est le moyen de conserver la sécurité beaucoup de personnes suivent la mode, par exemple, pour ne pas se faire remarquer. Celui qui a atteint la maturité psychologique ne craint pas d’affirmer son individualité.

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