SANS-CULOTTES
SANS-CULOTTES. Lors de la Révolution française nom donné sous la Convention (1792) aux militants révolutionnaires recrutés dans le peuple et, par extension, à tous les révolutionnaires défenseurs des intérêts populaires. Afin de se distinguer de l'aristocratie et d'une manière générale des couches supérieures de l'ancien Tiers-État, les sans-culottes portaient le pantalon (d'où leur nom), considérant la culotte (à jambes étroites et faisant apparaître les bas) comme la marque de l'Ancien Régime. Le sans-culotte portait un pantalon rayé jaune et vert, un gilet de couleur chamois (la carmagnole) et un bonnet rouge à cocarde tricolore, imité de l'ancien bonnet phrygien, symbole de l'affranchissement de l'esclave. Constitués par les sections parisiennes, les sans-culottes furent d'abord dirigés par les Enragés (Jacques Roux) puis les hébertistes. Ce fut sous leur pression que le gouvernement révolutionnaire, sous la Convention montagnarde, prit différentes mesures politiques (la Terreur), économiques et sociales. Voir Hébert (Jacques), Septembre 1793 (Journées révolutionnaires des 4 et 5)
Liens utiles
- HANRIOT, François (1761-1794)Révolutionnaire, il dirige les émeutes des sans-culottes et hébertistes contre la Convention nationale.
- Sans-culottes
- 10 août 1792 : suspension du roiAprès plusieurs heures d'affrontements, les sans-culottes, exaspéréspar la menace du manifeste Brunswick, sont sur le point de prendre lesTuileries.