Databac

ROUTES

ROUTES Aux vieilles voies romaines dont l’état s’est trop dégradé se substitue un réseau mieux adapté à la traction équine mais qui ne privilégie plus les itinéraires lointains : on se contente de liaisons de ville à ville. Les premières routes pavées sont construites et les péages instaurés afin de les entretenir. Partout, on voyage inconfortablement, lentement (il faut trois semaines pour aller de Reims à Nîmes) et pas toujours en sécurité ; la plupart des voyageurs médiévaux vont à dos d’animal ou à pied, et ils sont aussi nombreux que divers. On y rencontre des marchands qui vont de foire en foire, des pèlerins (Pèlerinages), des étudiants allant d’une université à une autre, des artisans qui changent de chantier, des messagers, des chevaliers qui vont remplir leurs obligations (Ost), des moines, toutes sortes de malades et de mendiants, des jongleurs. On y voit aussi des paysans dépossédés de leur terre ou qui, simplement, vont chercher un sort meilleur à la ville et, parfois, des populations entières fuyant une épidémie, une famine, l’approche d’une armée ou d’une bande de brigands.

Liens utiles