RESSENTIMENT
RESSENTIMENT
Chez Nietzsche, sentiment de rancune et de haine propre aux faibles à l’égard des maîtres et des créateurs de valeurs : la morale du ressentiment est à l’origine de l’inauthenticité des sentiments moraux imposés par les sujets qui ont une âme d’esclave (charité chrétienne, égalité démocratique) à l’encontre de la libre activité des forts.
RESSENTIMENT, n. m. Sens ancien : fait de ressentir encore, ou intensément (le plus souvent négativement). Sens moderne : rancune; souvenir très vif, mêlé de haine, des torts qu’on a subis ; rancœur. Éprouver du ressentiment envers quelqu’un. Il cultivait en lui-même, pour mieux se venger, le ressentiment de l’injure qui lui avait été faite.
Ressentiment De sentir et du préfixe re-, qui marque un retour vers le passé. - Animosité ressentie à l’évocation des maux ou des torts qu’on a subis. - Chez Nietzsche, sentiment de rancune et de haine qu’éprouvent les faibles (ou les esclaves) à l’égard des maîtres et des créateurs de valeurs nouvelles. • Les valeurs chrétiennes, qui prônent la charité, l’égalité et la non-violence, sont l'expression même du ressentiment, selon Nietzsche. RESSENTIMENT (n m.) 1. — (Lato) Souvenir d’un bien ou d’un mal vivement ressenti. 2. — Pour Nietzsche, sentiment de rancune, source des valeurs morales édifiées par les « faibles » contre les « forts », le ressentiment « affirme la prérogative du plus grand nombre ».