Répression
Répression Opération faisant disparaître de la conscience un contenu déplaisant. Ce contenu passe du conscient au préconscient et s’il s’agit d’un affect, celui-ci est inhibé ou supprimé. La répression se distingue du refoulement puisque dans celui-ci seulement le contenu refoulé devient inconscient.
répression, processus psychique, conscient et volontaire, consistant à renoncer à la satisfaction d'un désir qui ne se trouve pas en accord avec la personne morale. La répression ne doit pas être confondue avec le refoulement, mécanisme inconscient de défense du moi et tentative d’évitement de l’angoisse que le sujet utilise spontanément lorsque surgit la représentation d’une pulsion inacceptable. La répression est volontaire : le sujet rejette hors de son champ de conscience certains sentiments pénibles pour réduire la tension qu’ils entraînent il s’éduque à ne plus y penser et arrive, par la force de l’habitude, à réprimer ses pensées indésirables.
RÉPRESSION, n.f Action de réprimer, c’est-à-dire d’empêcher ou de punir les comportements délictueux. La répression des crimes et de la violence. La répression de l'alcoolisme. La prévention est souvent préférable à la répression. En particulier, fait d’étouffer violemment un mouvement collectif de révolte ou de protestation. Dans les années 1968 et suivantes, Limage du pouvoir était liée à l'idée de répression. Par extension, on parle de répression morale (le fait d’interdire ou d’obliger). L’autorité peut être jugée «répressive» ou «permissive». Le terme répression est employé aussi en psychologie, pour désigner un rejet volontaire de certaines images ou de certains désirs hors du champ de la conscience (à la différence du refoulement qui, pour l’essentiel, est involontaire et largement inconscient). Voir Irrépressible.
REPRESSION. A l’opposé du refoulement qui est toujours inconscient, la répression est une activité mentale consciente qui a pour fin de rejeter hors du champ de la conscience ce que cette dernière juge condamnable ou inacceptable ; ce qui est réprimé devient alors préconscient.
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