310 résultats pour "jugement"
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Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
INTRODUCTION La véritable oeuvre d'art porte toujours la marque du talent original qui l'a conçue et réalisée. Et la qualité de l'artiste se remarqued'abord par la manière dont il a, comme d'instinct, simplifié, stylisé le modèle qu'il avait sous les yeux. D'emblée il a su retenir lesdétails riches de signification. Par là son oeuvre n'est plus une copie mais une interprétation forte et suggestive. Dans cette oeuvre,enfin, il a mis beaucoup de lui-même, révélé certains aspects de sa personnalité...
- Dans les pensées, Pascal affirme que le moi est haissable et juge sévèrement Montaigne : Le sot projet qu'il a eu de se peindre. En revanche, Voltaire parle du charmant projet que Montaigne a eu de se peindre naïvement comme il l'a fait, car il a peint la nature humaine. Comment faut-il donc considérer l'écriture de soi en général et les diverses entreprises autobiographiques ?
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Jan Van Eyck Les premiers documents sur la vie de Van Eyck, jugés non apocryphes parles historiens, mentionnent qu'il avait le rang de " peintre et valet dechambre " au service de Jean de Bavière, comte de Hollande, poste qu'iloccupa jusqu'à la mort du comte en 1425.
Jan Van Eyck
- Dans la préface de l'édition de 1785 du Mariage de Figaro, Beaumarchais remarque au sujet de sa pièce : « Personne n'étant tenu de faire une comédie qui ressemble aux autres, si je me suis écarté d'un chemin trop battu, pour des raisons qui m'ont parus solides, ira-t-on me juger, comme l'on fait messieurs tels, sur des règles qui ne sont pas les miennes ? » Vous expliquerez et commenterez cette situation en vous appuyant sur votre connaissance de l'oeuvre.
- Un critique contemporain définit l'esprit du XVIIe siècle en ces termes : « Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme. » Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les œuvres du XVIIIe siècle que vous connaissez?
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Un critique écrit : « Ne confondons pas versification et poésie. Le versificateur n'est qu'un technicien ; la qualité d'un poète au contraire réside dans la puissance de suggestion qu'il emprunte aux sonorités, aux rythmes, aux images en accord étroit avec le sentiment. » En illustrant votre exposé d'exemples précis, vous commenterez ce jugement. ?
INTRODUCTION En tête de son Traité de versification française, Quicherat donne cette définition : « La poésie est l'art d'écrire en vers. » C'est là sans doute envisager leproblème sous son aspect le plus extérieur. Le talent d'un poète ne se réduit pas à l'application stricte de certaines règles relatives à l'assemblage dessyllabes et à la répartition des accents rythmiques. Mais il doit, du moins, posséder la parfaite maîtrise de cette technique et se révéler capable d'en utilisertoutes les re...
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Un critique contemporain définit l'esprit du 18e siècle en ces termes: Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme. Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les oeuvres du 18e siècle que vous connaissez ?
Introduction. Quand on considère l'oeuvre du XVIIIe siècle dans son ensemble, elle apparaît comme diverse, chaotique, voirecontradictoire. Il semble presque impossible de lui trouver une unité, autrement dit de définir l'esprit du « sièclephilosophique ». N'y aurait-il pas moyen, en se plaçant à la source créatrice de ses exigences intellectuelles, de voircette unité, cet esprit dans une volonté de reconstruire les valeurs humaines, sans jamais les rattacher à quelquechose qui les dépasse...
- Michel Leiris défend le caractère poétique de son oeuvre Langage, tangage ou ce que les mots me disent (texte D) auprès de son éditeur qui refuse de publier le manuscrit dans sa collection des Poètes d'hier et d'aujourd'hui. Vous rédigerez la discussion qui les oppose, en vous référant également, si vous le jugez bon, à d'autres textes et à d'autres auteurs.
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- Opposant la notion d'imaginaire au réel, Yves Berger affirme : «C'est toujours contre le réel que l'écrivain travaille, et de façon à l'oublier.» En prenant appui sur des oeuvres précises que vous connaissez bien, vous direz comment vous comprenez ce jugement et si vous l'approuvez.
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André Malraux écrit, à propos du mythe d'oedipe, que l'essentiel de l'émotion tragique « c'est la conscience simultanée de la servitude humaine et de l'indomptable aptitude des hommes à fonder leur grandeur sur elle ». Vous apprécierez ce jugement sur quelques exemples pris notamment dans le théâtre français.
INTRODUCTION Servitude et grandeur. Cette antithèse, banale depuis Vigny, reçoit sous la plume d'André Malraux une applicationnouvelle : elle constitue à ses yeux la clé de la tragédie. L'émotion tragique essentielle, telle qu'on la ressent parexemple devant le destin d'oedipe, c'est selon lui « la conscience simultanée de la servitude humaine et del'indomptable aptitude des hommes à fonder leur grandeur sur elle ».Quelques exemples pris dans le théâtre français pourront nous aider à appré...
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Le romantisme a été la grande révolution littéraire moderne. On a parlé souvent de réactions contre le romantisme. On a donné ce nom à des mouvements comme le Parnasse, le réalisme, le naturalisme, le symbolisme, le néo-classicisme. Mais il ne serait pas difficile de montrer qu'ils sont bien plutôt des décompositions ou des transformations du romantisme. Commentez ce jugement ?
Introduction. Une vue classique des manuels consiste à montrer le romantisme envahissant la scène littéraire dans les années1815 à 1830, disparaissant comme école, mais se continuant comme tendance jusqu'en 1843, date de l'échec desBurgraves. Le grand succès de Lucrèce, tragédie « classique » de Ponsard, en 1843, les débuts de Leconte de Lislevers 1845 semblent amorcer une réaction qui ne s'interrompra plus jusqu'à nos jours. Traiter une œuvre deromantique sera dorénavant une qualifica...
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Nombreux sont les poètes qui se sont interrogés sur les fonctions de la poésie. Ainsi, aux yeux de Musset, elle est essentiellement lyrique : d'un sourire, d'un mot, d'un soupire, d'un regard /Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme, / Faire une perle d'une larme. Telle est pour lui l'ambition du poète. En vous appuyant sur les textes poétiques que vous connaissez, vous discuterez de ce jugement ?
Analyse du sujet et problématisation :La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu , qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujetl'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotionressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un« re...
- Parlant des personnages d'Hernani, dans En préface à Hernani. Cent ans après, Georges Lote écrit : « On ne peut voir en eux que des types romantiques, conçus et exécutés pour plaire à un public romantique, issus d'une mode transitoire, par conséquent artificiels, d'un intérêt temporaire, et que l'éternelle vérité ne connaît pas. » Vous appliquerez ce jugement aux personnages du drame romantique que vous avez étudié et vous le discuterez.
- Vous commenterez et discuterez ce jugement de René Pomeau en l'appliquant au texte des Liaisons dangereuses : « Ce disciple de Rousseau déteste le pathos. Ce qui lui tient à coeur, il le laisse en creux [...]. Le mot clé de l'oeuvre, c'est le cri du libertin à Danceny tenté par la carrière de l'homme à bonnes fortunes : « Ah ! croyez-moi, on n'est heureux que par l'amour ! ». Laclos a établi cette vérité par la preuve inverse. »
- Un critique contemporain définit comme il suit notre xvie siècle : « Grand siècle pour notre prose, non moins que pour notre poésie, siècle d'explosion et d'invention; d'efforts enthousiastes et de surprises émerveillées, le plus brûlant, le plus avide et tout ensemble le plus frais de notre histoire littéraire. » Expliquez et discutez ce jugement
- Charles Perrault a déclaré à propos des contes que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire entrer plus agréablement dans l'esprit et d'une manière qui instruisît et divertît tout ensemble. Vous direz comment les apologues que vous avez lus et étudiés illustrent ce jugement. Vous vous appuierez pour traiter ce sujet, sur les textes du corpus (Lett
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- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrit à propos de l'ambiguïté de son héros : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement, en vous appuyant sur
- Commentez ce jugement dé M. Philippe Van Tieghem : « Le Surréalisme est foncièrement anti-mystique, puisque le mysticisme suppose un monde second et le transfert d'un monde à l'autre; la négation du mysticisme évite le déchirement de l'homme et rend l'individu cohérent dans un monde cohérent. » (Petite histoire des grandes doctrines littéraires en France)
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Dans son livre Au coeur du fantastique, publié en 1965, Roger Caillois, réfléchissant sur le fantastique au sens large (histoires extraordinaires, contes féeriques, récits de science-fiction, etc.), pense que ce dernier exprime « la tension entre ce que l'homme peut et ce qu'il souhaiterait pouvoir ». Vous commenterez ce jugement en vous appuyant sur des exemples empruntés à votre culture personnelle - littéraire, cinématographique.
Introduction • Essai de définition : la littérature fantastique « au sens large » englobe des domaines différents qu'il fautdistinguer.1. Le merveilleux des contes de fées ou des récits de science-fiction : la féerie est un monde où tout est possible,un univers qui n'est pas forcément effrayant (on ne peut pas avoir peur puisque l'on admet a priori que c'est unmonde fictif). Le lecteur accepte les phénomènes surnaturels sans chercher à les expliquer ou à les condamner.2. Le fantastiq...
- Paul Morand écrit en 1937, à propos de la vitesse, dans Apprendre à se reposer : L'homme résistera-t-il à l'accroissement formidable de puissance dont la science moderne l'a doté ou se détruira-t-il en la maniant ? [...] Ou bien l'homme sera-t-il assez spirituel pour savoir se servir de sa force nouvelle ? Et vous, quel jugement portez-vous sur notre société entièrement liée à la puissance de la vitesse ? Vous examinerez la phrase de Paul Morand en étudiant les deux thèses en présence
- Discutez cet avis de Jules Lemaître : « La femme de Thésée est sans doute malade, en proie à l'une de ses passions inéluctables qui trouble la raison, opprime la volonté et vous coule leur poison jusqu'au moelle. Mais Phèdre est aussi une conscience infiniment tendre et délicate. Phèdre est une chrétienne qui connaît très bien qu'elle perd son âme. Elle sent le prix de cette chasteté qu'elle offense , elle est torturée de remords , elle a peur des jugements de Dieu et de l'Enfer. Vict
- Dans un entretien accordé à André Warnod (Le Figaro , 11 mai 1937), Giraudoux déclara à propos d'Electre : «Je montre la lutte que mène une jeune fille pour la découverte d'un énorme crime. C'est si vous voulez une pièce policière ; mais considérée non du point de vue du détective, mais du point de vue du juge. L'action se déroule en une nuit, en douze heures. Au matin, la vérité est découverte.» Partagez vous ce point de vue ?
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Commentez ce jugement de Taine (Nouveaux essais de Critique et d'Histoire, 1865, Hachette, édit.) : « Du roman à la critique et de la critique au roman, la distance aujourd'hui n'est pas grande.... Si le roman s'emploie à nous montrer ce que nous sommes, la critique s'emploie à nous montrer ce que nous avons été. L'un et l'autre sont maintenant une grande enquête sur l'homme, sur toutes les variétés, toutes les situations, toutes les floraisons, toutes les dégénérescences de la nature
·suJET Commentez ce j ugement de Taine (Nouveaux essais de Çritique et d'Histoire, 1865, Hachette, édit.) : « Du roman à la criti que et de la criti que au roman, la dis tance auj ourd'hui n'est pas grande .... Si le roman s'em plo�, à nous montrer ce que nous sommes, la criti que s'emplo�, à nous montrer ce que nous avons été. L'un . et l'autre sont maintenant une grande enquête sur . l'homme, sur toutes les var�
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Expliquez et discutez, si vous le jugez nécessaire, cette opinion de Vigny : « Le genre bâtard, c'était la tragédie faux antique de Racine. Le drame est vrai, puisque, dans une action tantôt comique, tantôt tragique, suivant les caractères, il finit avec tristesse comme la vie des hommes puissants de caractère, énergiques de passion. « Le drame n'a été appelé bâtard que parce qu'il n'est ni comédie ni tragédie, ni Démocrite rieur, ni Héraclite pleureur. Mais les vivants sont ainsi. Qui
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L'homme révolté
L'homme révolté I. Qu'est-ce qu'un homme révolté? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mou vement. Un esclave, qui a reçu des ordres toute sa vie, juge soudain inac ceptable un nouveau commandement. Quel est le contenu de ce cc non >>? Il signifie, par exemple, (( les choses ont trop duré ll, (< jusque-là oui, au-delà non ll, (( vous allez trop loin ll, et encore, (( il y a un...
- Expliquez et discutez, si vous le jugez nécessaire, cette opinion de Vigny : « Le genre bâtard, c'était la tragédie faux antique de Racine. Le drame est vrai, puisque, dans une action tantôt comique, tantôt tragique, suivant les caractères, il finit avec tristesse comme la vie des hommes puissants de caractère, énergiques de passion. « Le drame n'a été appelé bâtard que parce qu'il n'est ni comédie ni tragédie, ni Démocrite rieur, ni Heraclite pleureur. Mais les vivants sont ainsi. Qui
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Imaginez le discours que Candide pourrait prononcer pour sa défense devant le tribunal de l'Inquisition ?
Imaginez le discours que Candide pourrait prononcer pour sa défense devant le tribunal de l'Inquisition . Candide est condamné… pour rien finalement. Cf. l'ironie de Voltaire « pour avoir écouté avec un aird'approbation ».Il peut donc dire qu'il n'a rien fait de mal, que l'on ne peut juger sur les apparences.Il peut aussi prendre rapidement la défense des autres condamnés (condamnés eux aussi pour des raisonsdérisoires).Enfin, il peut essayer de démontrer qu'il n'y est p...
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la critique de la raison pure
1 Gilbert Kirscher Penser lÕobjet, penser le sens Cahiers Eric Weil III, Interprtations de Kant, Presses Universitaires de Lille, coll. UL 3, 1992, p. 203-227. I. La Critique de la facult de juger conclut sur la mme distinction que la Prface de la 2e dition de la Critique de la raison pure : la distinction du connatre et du penser. Dans les deux cas, Kant tablit que si nous ne pouvons pas connatre l'tre supra-sensible, du moins pouvons-nous et mme de...
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Platon: LES MYTHES PLATONICIENS
Platon (~428-~348 av. J.-C.) LES MYTHES PLATONICIENS L e mythe est un récit fictif mettant en scène des personnages légendaires. Souvent fallacieux, le mythe est aussi symbo lique ; c'est le seul moyen d'exprimer là vérité lorsque le discours rationnel échoue. Sous une forme déficiente, due à la faiblesse de l'es prit humain, il déploie en images fortement affectives, souvent énig matiques, l'objet seulement probable de convictions intimes. Platon a puisé...
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Explication de texte d’Alain « Mars ou la guerre jugée »
Explication de texte d’Alain « Mars ou la guerre jugée » Le texte explicatif issu de l'œuvre « Mars ou La guerre jugée » d'Alain expose une réflexion profonde sur la relation entre le droit et la force. Alain, philosophe français du XXe siècle, examine la différence fondamentale entre les discussions et la rébellion, cette dernière étant caractérisée par le recours à la force. À travers une série de distinctions conceptuelles, l'auteur explore la manière dont la force et le droit interagi...
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Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : «j'y veux un abîme de science», tandis que Montaigne préfère « une tête bien faite à une tête bien pleine ». Vous apprécierez brièvement les deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonne éducation ?
Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : «J'y veux un abîme descience», tandis que Montaigne préfère « une tête bien faite à une tête bien pleine ». Vous apprécierezbrièvement les deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonneéducation. PLAN DÉTAILLÉ Introduction Successivement Rabelais et Montaigne ont exposé un programme d'éducation où se manifeste, avant tout, une réaction contre les méthodes et l'enseignement de...
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Montaigne: DE L'HÉRITAGE ANTIQUE À UNE PHILOSOPHIE DE LA NATURE HUMAINE
_Montaigne (1533-1592) DE rHÉRITAGE ANTIQUE À UNE PHILOSOPHIE DE LA NATURE HUMAINE M ontaigne est le philosophe de la vie de tous les jours. Ce n'est pas un grand savant qui applique son savoir, c'est un homme qui essaie son jugement -d'où le titre de ses Essais. Son sujet favori est la nature humaine. 1. La sagesse des anciens A. Le scepticisme de Montaigne ■ Il y a trois chemins du philosophe en quête de vérité : dire qu'il l'a trouvée, ou qu'on ne pe...
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André Gide déclare à propos de la littérature: "On ne fait pas de bons romans avec de bons sentiments. " Ce jugement semble-t-il s'appliquer à la Princesse de Clèves?
Millie Mennecier 103 Dissertation André Gide déclare à propos de la littérature: "On ne fait pas de bons romans avec de bons sentiments. " Ce jugement semble-t-il s'appliquer à la Princesse de Clèves? “Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman.”. C’est ce que Georges Duhamel soutient dans Es...
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A de multiples signes, on sent dans la jeunesse actuelle une soif d'affirmation créatrice. Si la culture, sous toutes ses formes, n'est pas au rendez-vous, on ne sait trop comment et par quoi pourra se manifester un besoin qu'elle est seule à pouvoir vraiment satisfaire. Sans elle, la créativité risque de ne s'exprimer que par ses formes les plus sommaires, comme le bricolage, ou par la violence, qui n'est qu'une créativité retournée, la volonté de détruire par rage de ne pouvoir cons
orientation du devoirLa citation et le libellé orientent la réflexion dans une triple direction : la jeunesse, la violence, la culture'. Ces troisaxes structurent notre étude. • Première partie : un jugement sur la jeunesse1. Jacques Rigaud s'oppose aux préjugés en cours à propos de la jeunesse. Elle se désintéresserait de tout, n'auraitplus foi en l'existence, en elle-même. Les conditions économiques expliqueraient cette indifférence.Or, les expressions comme « soif d'affirmation » supposent au...
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VAUVENARGUES: LE CRITIQUE LITTÉRAIRE
Vauvenargues avait dû interrompre ses études à cause de sa santé; il se cultiva seul. Les jugements sur lesécrivains du XVIIe siècle qu'il sema dans ses Maximes ou réunit dans ses Réflexions sur quelques poètes attestentl'originalité de sa pensée. Vauvenargues juge les auteurs en toute indépendance d'esprit. Il n'a pas le dogmatismede Boileau et montre un goût plus personnel que celui de La Bruyère. Sa simplicité naturelle le rend hostile àl'emphase qu'il croit discerner chez Cor...
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Empirisme / Hume ; Adam Smith
Les actions reçoivent une valeur positive lorsqu'elles sont utiles ou agrbbles, poor l'indi vidu lui-même ou poor d'autres, voire pour l'ensemble de la communauté. Les sensations subjectives repooent dans ce domaine sur les deux principes de I amQu r de soi et de la sympa1hie. L'individu ne poursuit pas seulement ses intérêts propres . D est capable, en tant qu'être social, de prendre part aux sentiments et aux intérêts des autres, puisqu'il e...
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De la représentation à la communication
De la représentation à la communication ■ LE LANGAGE. REPÈRES I LE L�NGAGE : QUELQUES ÉLÉMENTS . DE REFLEXION. • Situation philosophique et enjeu d'une réflexion sur le lan gage. Ce problème relève d'une approche qu'on ne peut en aucun cas· réduire à la psychologie. La nécessité de lui donner une place dans un ordre linéaire ne doit pas nous faire oublier que la question du langage pourrait tout aussi bien dépendre de la réflexion générale sur les...
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MOURIR D'AIMER
Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial MOURIR D'AIMER Réalisation Scénario ....................................... . Adaptation et dialogues ........................... . Directeur de la photographie ....................... . Musique ....................................... . Production ..................................... . Distribution .................................... . Durée ......................................... . IN...
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Charles-Irénée Castel, abbé de Saint-Pierre
Charles-Irénée Castel, abbé de Saint-Pierre1658-1743 Ami de Segrais, de Nicole, de Malebranche, il publia en 1718 son Discours sur la Polysynodie où, tout en louant leRégent, il juge sévèrement Louis XIV : hardiesse qui le fit exclure incontinent de l'Académie. Les idées de ce penseuraimable et ferme se firent jour dans de nombreux livres, jugés par les uns ridicules utopies, par d'autres, tel lecardinal Dubois, "les rêveries d'un homme de bien" : Projet de paix perpétuelle (1713), Mémoi...
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Peut-on se tromper en se croyant heureux
Peut-on se tromper en se croyant heureux? ■ Définir les termes du sujet Peut-on L'expression pose la question d'une possibilité mais aussi d'une légitimité, ou encore d'une autorisation morale. Se tromper Le verbe indique que l'on fait une erreur de jugement (à distinguer de la faute morale). À noter que l'indétermination du sujet de la tromperie indique que l'on peut �QK* trompé autant que se tromper soi-même. En se croyant L'expression désigne un asse...
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Propos sur l'éducation
Pro pos sur l'éducation I. Il y a longtemps que je suis las d'entendre dire que l'un est intelligent et l'a utr e non. Je su�qi effrayé, comme de la p�oi sottise, de cette légèreté à juger les esprits. Quel est l'homme, aussi médiocre qu'on le jug e, qui ne se rendra maître de la géométri e, s'il va par ordre et s'il ne se rebute point? De la géométrie aux plus hautes recherch es et aux plus ardues, le passage est le mêm e qu e de l'imagination erra...
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SPINOZA: Le citoyen n'a-t-il le droit de s'opposer aux lois qu'en paroles ?
Les exigence s de la vie en une société organisée n'interdisent à per sonne de penser, de juger et, par suite, de s'exprimer spontanément, à condition que c� v se contente d'exprimer ou d'enseigner sa pen sée en ne faisant appel qu'aux ressources du raisonnement et s'abs tienne de chercher appui sur la ruse, la colère , la haine ; enfin, à condition qu'il ne se flatte pas d'introduire la moindre mesure nou velle dans l'État, sous l'unique garantie de...
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? Commentez ce texte de Descartes, eextrait du Discours de la méthode.
Descartes ► Commentez ce texte de Descartes, extrait du Discours de la méthode. DOCUMENT « Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations 1 que j'ai faites ; car elles sont si métaphysiques et si peu communes, 1 j qu'elles ne seront peut-être pas au goût de tout le monde. Et tau- il tefois, afin qu'on puisse juger si les fondements que j'ai pris sont •: s assez fermes, je me trouve en quelque façon contraint d'en parler. [j J'avais...
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La morale
Définition élémentaire La morale est la réflexion sur le bon comportement, c'est-à-dire sur la question « comment être heureux?». De là, c'est également l'interrogation sur le Bien et le Mal et sur la vertu. Par dérivation, on appelle « morale» un ensemble de règles prétendant définir quel est le bon comportement. Étymologie Du latin, mas, « les mœurs », «l'attitude», « la manière d'être» (équivalent du grec ethos, qui donne le mot« éthique»). Distinctio...
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ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL
POLÉMIQUE ET ESPRIT PHILOSOPHIQUE AU SIÈCLE DES LUMIÈRES
2e ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL POLÉMIQUE ET ESPRIT PHILOSOPHIQUE AU SIÈCLE DES LUMIÈRES LISTE ■À propos de la société -MONTESQUIEU, Lettres persanes, LXXIV : la morgue des grands -MONTESQUIEU, Lettres persanes, XXIV: mœurs et coutumes fran- çaises (spécialement contre le roi de France) ou - VOL TAIRE, Lettres philosophiques, XXIII : Sur la considération due aux gens de lettres -VOLTAIRE, CandidE,, Ill: la guerre - MONTESQUIEU, L'i:sprit des lois, XIV: De l'...
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La poésie anglaise
La poésie anglaise A la veille de la guerre de 1939, la poésie anglaise se trouvait dominée par quelques grands poètes qui, pourtant,n'attiraient pas toute la sympathie du grand public. T.S. Eliot, Pound, Edith Sitwell, Yeats, représentaient chacun àsa façon cette révolte de la bourgeoisie qui s'est manifestée à partir de la Première Guerre mondiale. Les Sitwells'étaient vite dégagés des problèmes contemporains pour se réfugier dans leur poésie pure : dans l'un de sesmeilleurs ouvrages, Go...
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Que faut-il entendre par progrès économique?
Que faut-il entendre par progrès économique? On pourrait dire que le progrès économique se mesure par la quantité de valeur produite par chaque individu ou, comme on le prétend souvent dans la théorie économique actuelle, que la progression de l'économie se définit par l'augmentation des ressources collectives en proportion de la population. Mais l'économie n'a pas pour fin de produire le ma�5BTB de biens, mais de résoudre le problème de la pauvreté fonda...
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Les étudiants devront commenter l'arrêt suivant rendu par le Conseil d'État le 28 juin 2002 :
Conseil d'État, Assemblée - 28 juin 2002
Mlle Landais, rapp. ; Mme Boissard, c. du g.
Aff. : M. Villeman - Req. n° 220361 et 228325
Annale corrigée de l'épreuve de septembre 2002 Les étudiants devront commenter l'arrêt suivant rendu par le Conseil d'État le 28 juin 2002 : Conseil d'État, Assemblée -28 juin 2002 Mlle Landais, rapp. ; Mme Boissard, c. du g. Aff. : M. Villemain -Req. n° 5 220361 et 228325 Vu 1° , sous le n° 220361, la requête, enregistrée le 26 avril 2000 au secréta riat du contentieux du Conseil d'État, présentée par M. Jacques Villemain ; M. Villemain de...
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Stendhal
Stendhal Stendhal, dans l'histoire des lettres françaises, a longtemps fait figure d'isolé sinon de méconnu. Aujourd'hui, unsiècle et demi après sa mort, la gloire ne lui est plus marchandée. Essayiste et critique, il apparaît comme undispensateur d'idées excitantes et neuves ; analyste du coeur, il forme un trait d'union entre Jean Racine et MarcelProust. Toutefois, en dépit de sa grandeur et de son rayonnement posthume, il s'est constamment appliqué, de son vivant,à se tenir à l'écart...
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MAURICE SCÈVE
MAURICE SCÈVE Longtemps jugé « à peu près illisible » (Sainte-Beuve), Maurice Scève a été l'auteur injustement réduit à une seule œuvre, la Délie, de nosjours considérée comme l'un des diamants poétiques du XVIe siècle. Non plus obscur, mais dense, dignifié par l'épithète de « mallarméen», le prétendu chef de l'« école » lyonnaise ne signa jamais ses livres, sinon de devises plurivalentes comme « souffrir non souffrir ». Du Petit Oeuvre... au Microcosme Sa vie est une alternance d'ombres et de c...