214 résultats pour "discutez"
- On considère souvent la lettre comme le moyen privilégié des sentiments intimes. Discutez cette affirmation en vous appuyant sur les intentions des textes du corpus, ainsi que sur les connaissances acquises en classe.
-
« Les oeuvres du passé sont bonnes pour le passé, elles ne sont pas bonnes pour nous. » Vous expliciterez ce jugement d'Artaud (XXe) et vous le discuterez à partir de vos lectures, sans vous limiter au XVIIe siècle.
S'élevant contre les œuvres du passé et la fixité d'une pensée « révolue », Antonin Artaud s'élève du même coup, non seulement contre l'ancienne tradition littéraire mais encore contre l'impact négative que ces œuvres peuvent avoir sur l'écrivainmoderne (et par extension sur le lecteur). Selon ce théoricien du XX e siècle, la survivance ou plutôt l'imitation du passé est vraisemblablement nuisible à la qualité de l'œuvre littéraire. Son jugement soulève différentes ques...
-
Je hais les livres; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas, écrit Jean Jacques Rousseau dans son essai sur l'éducation, Emile. Vous discuterez ce point de vue.
Définition des termes du sujet Il s'agit ici d'expliquer et critiquer le point de vue de Rousseau selon lequel les livres seraient haïssables,en interrogeant la raison pour laquelle il déclare cela : « ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne saitpas ». Il faut d'abord s'interroger sur le contexte de cette déclaration : celle-ci prend en effet place dansun traité sur l'éducation, et c'est donc en particulier la valeur pédagogique et formatrice des livres qui esten jeu (et notamment dans le co...
-
Discutez de propos de Barthes : « De toutes les lectures, la lecture tragique est la plus perverse : je prends plaisir à m'entendre raconter une histoire dont je connais la fin. » ?
Barthes opère un rapprochement entre deux sujets : d'une part, le tragique et la tragédie : c'est le propre de lapièce tragique que de raconter une histoire dont on connaît la fin puisqu'elle s'appuie souvent sur un mythe connu(on a ainsi plusieurs Antigone , plusieurs Electre …). D'autre part, la lecture, qui a priori est justement l'inverse de ce que suppose la tragédie : en effet une tragédie appartient au genre du théâtre et se regarde en communauté ;tandis que la lecture concerne tous le...
- Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef affirme Stéphane Mallarmé. Vous discuterez cette affirmation en vous appuyant sur les oeuvres du corpus, les textes étudiés en classe ainsi que vos connaissances personnelles.
- Un personnage de roman est simplifié et construit. On peut le comprendre. Dans la vie réelle, les êtres vivants sont des énigmes dangereuses. Discutez cette appréciation de Maurois en vous fondant sur les Liaisons dangereuses, le Rêve et vos autres lectures personnelles.
-
Georges Duhamel suggère ainsi un parallèle entre le romancier et l'historien : « Je tiens que le romancier est l'historien du présent alors que l'historien est le romancier du passé. » Vous discuterez ce parallèle en tirant vos exemples d'un roman ?
REMARQUE PRÉLIMINAIRE Le libellé de l'énoncé (notamment l'expression : « des romantiques aux naturalistes ») impose une restriction à lagénéralité de la phrase de Duhamel. Sans faire de plan chronologique, il sera préférable de tenir compte des limitesassignées. De plus, Ha formule ainsi présentée (le « mot » de Duhamel, au complet, est : « Je tiens que le romancierest l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé », Nuit de la Saint-Jean, préface, Mercurede France) imp...
-
S'interrogeant sur les moyens dont dispose un écrivain pour faire réfléchir ses lecteurs, Tzvetan Todorov remarque : « Une thèse nous traverse, une histoire nous habite ». Vous expliquerez, puis vous discuterez cette affirmation.
Analyse du sujet et problématisation :Ce sujet considère la littérature comme un moyen de réflexion. Comment inviter le lecteur à la réflexion : c'est la question à laquelle Todorov répond dans cette citation : « une thèse nous traverse, une histoire noushabite. » Par « thèse », Todorov entend ici une littérature faisant part d'une réflexion et d'une argumentation explicites et théoriques. Selon lui la thèse ne fait que traverser le lecteur ; c'est à dire qu'elle passe à travers lui,s...
-
-
Bossuet loue Henriette d'Angleterre d'avoir préféré la lecture des ouvrages d'histoire à celle des romans : « Soucieuse de se former sur le vrai, dit-il, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions ». Examinez et discutez ce jugement.
Corrigé disponible
-
"Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisante, plus probante que la réalité même." Préface de Pierre et Jean de MAUPASSANT. Discutez.
IntroductionLes romanciers n'ont pas attendu la deuxièmemoitié du XIXe siècle pour essayer de rendrecompte du réel. Denis Diderot déjà, en 1796,donnait à son roman La Religieuse l'apparenc e d'une véritable autobiographie. Toutefois, à partir de1850, suite à de nombreuses tentatives artistiques,on cherche à analyser le réalisme en littérature.Maupassant, dans la Préface de Pierre et Jean, affirme : « Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la pho...
- Un dramaturge contemporain, Armand Salacrou soutient qu' « une pièce n'est pas faite pour les personnages, mais les personnages pour la pièce ». Vous expliquerez et discuterez cette opinion en vous fondant sur des exemples choisis dans le théâtre français de toutes les époques.
-
« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisationCe sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expressionde Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux lacomprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étantintuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. »Le comique est envis...
-
« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et Contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisationCe sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expressionde Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux lacomprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étantintuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. »Le comique est envis...
-
«l'esprit du roman est l'esprit de complexité. Chaque roman dit au lecteur : les choses sont plus compliquées que tu ne le penses. » Vous commenterez et au besoin discuterez ces lignes de Milan Kundera (l'Art du roman, 1986) ?
Introduction Ce qui caractérise un certain type de roman moderne, c'est que son écriture s'accompagne le plus souvent d'uneréflexion critique qui en éclaire la conception. Ainsi, Milan Kundera, en marge d'une production romanesqueimportante, publie-t-il, en 1986, L'Art du roman, dans lequel il écrit: «L'esprit du roman est l'esprit de complexité.Chaque roman dit au lecteur : les choses sont plus compliquées que tu ne le penses. »Nous essaierons d'analyser les rapports entre complexité romanesque...
-
Un dramaturge contemporain, Armand Salacrou soutient qu'une pièce n'est pas faite pour les personnages, mais les personnages pour la pièce. Vous expliquerez et discuterez cette opinion en vous fondant sur des exemples choisis dans le théâtre français de toutes les époques ?
Introduction On peut introduire sur le problème de la création littéraire: alors que, dans la création romanesque, il semble bienque ce soit avant tout ses personnages que rencontre l'auteur (en lui et dans la vie), un dramaturge contemporainestime que ce ne sont pas les personnages qui s'imposent d'abord au créateur théâtral, mais un réseau de relationshumaines et poétiques, ce qu'il appelle pièce » : « Une pièce n'est pas faite pour les personnages, mais lespersonnages pour la pièce »,...
- Le poète Alfred de Musset (1810-1857) a dit que la poésie « est la seule langue que personne ne parle mais que tout le monde comprend ».Vous commenterez et éventuellement discuterez cette affirmation en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les poèmes que vous avez étudiés dans le cours et sur vos lectures personnelles.
-
- Bossuet loue Henriette d'Angleterre d'avoir préféré la lecture des ouvrages d'histoire à celle des romans : « Soucieuse de se former sur le vrai, dit-il, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. » Examinez et discutez ce jugement.
- Opposer au règne des dogmes et des certitudes le règne des incertitudes, les instabilités, la dérision des vérités établies, ou la remise en cause des vérités officielles, telle est la grande fonction du roman, elle-même liée à une forme qui se renouvelle en permanence. Discutez cette citation attibuée à Kundera.
- Un roman [...] c'est la vie racontée [...]. Si le roman est la vie racontée, il suppose un narrateur. C'est si l'on veut, un témoignage qui implique deux choses: une réalité que l'on atteste et un témoin qui l'atteste. Discutez de cette affirmation de P. Bourget qui souligne le role capital du narrateur.
-
Malraux, dans l'Homme précaire et la littérature, écrit que « le génie du romancier est dans la part du roman qui ne peut être ramené au récit ». Vous commenterez et éventuellement discuterez cette affirmation à la lumière d'exemples précis empruntés à votre expérience personnelle de lecteur de romans ?
Analyse du sujet et problématisation :Il s'agit d'abord d'expliquer cette citation de Malraux sur le génie du romancier. Malraux semble ici postuler l'existence d'un champ du roman qui se situerait hors du récit et qui serait le siège du génie. Le roman est divisé en deux champs : d'une part un champ qui serait celui du récit, c'est-à-dire, celui de la narration d'une histoire, de la description d'un cadre spatio-temporel dans lequel évoluent des personnages, d'autrepar, un autre champ qui sera...
- Dans un entretien accordé au Magazine littéraire, le metteur en scène contemporain Peter Brook affirme : Le théâtre, quel que soit le thème abordé, ce sont des balles jetées par des jongleurs [ ... ]. Le théâtre, c'est du vivant raconté aux vivants. Vous discuterez cette définition du théâtre en vous appuyant sur le corpus et sur vos connaissances personnelles.
-
Francisque Sarcey affirmait: Je suis convaincu qu'un drame excellent doit se pouvoir jouer dans une grange et y réussir, tout aussi bien que sur une grande scène, où s'ajoute pourtant au mérite de l'oeuvre, la séduction du décor et du costume. Expliquez et discutez ?
1. Le sujet se rapproche des deux précédents en ce sens qu'il nous invite à réfléchir sur l'essence du spectaclethéâtral : cette essence est-elle dans le spectacle (« séduction du décor et du costume ») ou dans ce que Sarceyappelle d'un mot assez vague « le mérite de l'œuvre »? 2. Mais il est beaucoup plus large, puisque Sarcey oppose à une décoration tout extérieure le mérite intrinsèqued'une pièce : la psychologie, l'intrigue et peut-être même le jeu des acteurs, la mise en scène, en e...
- Dans une interview où il expliquait son désir de monter l'École des femmes et d'y jouer le rôle d'Arnolphe, le comédien et metteur en scène Marcel Maréchal déclarait : « Agnès est un plaidoyer vivant pour la femme ». En vous appuyant sur des éléments précis tirés du texte, vous expliquerez et éventuellement discuterez cette affirmation.
-
Un philosophe contemporain, Louis Althusser, affirme que le couple Famille-École a remplacé dans le monde moderne le couple Famille-Église pour la formation de la jeunesse et pour sa préparation à la vie, c'est-à-dire pour l'inculcation des valeurs du monde établi. Comment comprenez-vous cette prise de position ? Discutez-la.
Introduire Famille, Église, École : quels liens entre ces trois termes?Enfants et adolescents les trouvaient et les trouvent sur leur chemin. Dès qu'il est en âge d'apprendre, l'enfant passe de sa famille àl'école. Pour certains cette entrée à l'école coïncide aujourd'hui encore avec la découverte de la religion : en même temps que l'école,l'Église intervient dans la formation de l'enfant.Famille, Église, École sont les trois instances que l'enfant découvre : par elles il acquiert d...
-
- « Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve... Il doit y avoir toujours énigme en poésie et c'est le but de la littérature ». Commentez et discutez ces propos sur la poésie de Mallarmé ?
-
Pour Rousseau, les Fables de La Fontaine ne jouent pas leur rôle éducatif parce qu'elles donnent à voir ce qu'il ne faut pas faire. Vous discuterez son point de vue en prenant appui sur la fonction traditionnelle des apologues et sur les moyens mis en oeuvre pour faire passer un message didactique et moral.
Analyse du sujet et problématisationCe sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, aucontraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argu...
-
Pour Rousseau les fables de La Fontaine ne jouent pas leur rôle éducatif parce qu'elles donnent à voir ce qu'il ne faut pas faire. Vous discuterez son point de vue en prenant appui sur la fonction traditionnelle des apologues et sur les moyens mis en oeuvre pour faire passer un message didactique et moral ?
Analyse du sujet et problématisationCe sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, aucontraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argu...
- « J'ai lu en Tite-Live cent choses que tel n'y a pas lues. Plutarque en a lu cent autres, outre ce que j'ai su y lire et, à l'aventure, outre ce que l'auteur y avait mis ». En vous fondant sur vos lectures, vous commenterez et discuterez cette citation.
- Faite discutez 2 interlocuteurs (critiques, écrivain, lecteur) qui n'ont pas le même point de vue en ce qui concerne la question suivante : Qu'est ce qu'un bon héros de roman ? Dans une brève présentation dite qui sont et quel est le statut des interlocuteurs. Vous pourrez ensuite rapporter leur propos en faisant alterné différente forme de parole rapporter et en mêlant aux paroles des précisions sur leur attitudes.
- Le romancier François Mauriac déclare dans son essai Le Romancier et ses personnages 1933: Si le romancier veut atteindre l'objectif de son art, qui est de peindre la vie, il devra s'efforcer de rendre cette symphonie humaine ou nous sommes tous engagés, ou toutes les destinées se prolongent dans les autres et se compénètrent Vous expliquerez puis discuterez cette conception du roman.
-
La Fontaine introduit le livre I des Fables en s'adressant à monseigneur le Dauphin en ces termes : « je ne doute point monseigneur, que vous ne regardiez favorablement des inventions si utiles et tout ensemble si agréables ». À partir de vos lectures personnelles vous discuterez de l'articulation de ces deux aspects, plaire et instruire dans les genres de l'essai, du dialogue et de l'apologue ?
Corrigé disponible
-
Dans l'avis « Au lecteur » de l'une de ses pièces, Molière écrit :« On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées ; et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. »Vous discuterez cette remarque en vous demandant dans quelle mesure la lecture d'une pièce de théâtre permet d'imaginer la représentation, et si, par ailleurs, l'absence de mise en scène ne limite pas la signification et la rich
Les origines du théâtre nous ramènent jusqu'aux pièces tragiques ou politiques de l'Antiquité grecque, qui sejouaient devant des milliers de spectateurs. L'Occident médiéval a, lui, connu les « mystères» religieux (vies desaints) joués sur le parvis des églises, puis les représentations profanes auxquelles se mêlaient les baladins, et les mimes. Ainsi, Molière semble donner au théâtre sa véritable nature en affirmant, dans l'avis «Au lecteur» de L'Amour médecin, que «les comédie...
-
- Aussi vivante que nous apparaisse une créature romanesque, il y a toujours en elle un sentiment, une passion, que l'art du romancier hypertrophie pour que nous soyons mieux à même de l'étudier; aussi vivants que ces héros nous apparaissent, ils ont toujours une signification, leur destinée comporte une leçon, une morale s'en dégage qui ne se trouve jamais dans une destinée réelle toujours contradictoire et confuse. Commenter et discuter cette citation de Mauriac.
-
Pierre-Aimé Touchard écrivait dans une étude récente sur Molière : « l'auteur dramatique n'est auteur que parce qu'il est lui-même le théâtre d'un incessant conflit qu'il ne peut ni résoudre ni dépasser, et dont il essaye de se délivrer en l'objectivant, en le dépliant sous nos yeux. » Vous examinerez quelques exemples pour expliquer et au besoin discuter cette assertion.
INTRODUCTIONII n'est pas rare que la critique d'aujourd'hui s'inspire de la psychanalyse pour éclaircir le mystère de la création artistique et littéraire.Aussi peut-on lire sans surprise, dans une étude sur Molière, cette affirmation de M. P.-A. Touchard : « L'auteur dramatique n'est auteurdramatique que parce qu'il est lui-même le théâtre d'un incessant conflit qu'il ne peut ni résoudre ni dépasser, et dont il essaye de sedélivrer en l'objectivant, en le dépliant sous nos yeux ». Sans surprise...
-
Nombreux sont les poètes qui se sont interrogés sur les fonctions de la poésie. Ainsi, aux yeux de Musset, elle est essentiellement lyrique : d'un sourire, d'un mot, d'un soupire, d'un regard /Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme, / Faire une perle d'une larme. Telle est pour lui l'ambition du poète. En vous appuyant sur les textes poétiques que vous connaissez, vous discuterez de ce jugement ?
Analyse du sujet et problématisation :La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu , qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujetl'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotionressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un« re...
- « Outre le plaisir d'une lecture agréable, on y trouvera peu d'événements qui ne servir à l'instruction des moeurs et c'est rendre à mon avis un service considérable au public que de l'instruire en le divertissant ». Vous discuterez ce point de vus de l'abbé Prévost sur la fonction du roman, en l'élargissant à l'ensemble de la fonction romanesque et en l'illustrant par de arguments et exemples tirés de vos lectures personnelles ou scolaire.
-
L'abbé d'Aubignac écrivait en 1657 dans sa Pratique du théâtre: Les poètes tragiques prennent de l'Histoire ce qui leur est à propos et y changent le reste pour en faire leurs poèmes, et c'est une pensée bien ridicule d'aller au théâtre pour apprendre l'Histoire. Discuter cette théorie et examiner si elle s'applique au théâtre de Corneille ?
Introduction _Le propos ici tenu par l'Abbé d'Aubignac, s'il n'en fait pas mention explicite, n'en est pas moins étroitement lié à l'œuvrede Corneille. En effet, d'Aubignac a fait partie du comité de lecture chargé de la première lecture d' Horace , à connu personnellement Corneille, et son essai est largement et inspiré par l'expérience du théâtre cornélien. De fait, l'accueil dudramaturge par le public français s'est accompagné d'une vive controverse visant à déterminer jusqu'à quel point l...
- Parlant des personnages d'Hernani, dans En préface à Hernani. Cent ans après, Georges Lote écrit : « On ne peut voir en eux que des types romantiques, conçus et exécutés pour plaire à un public romantique, issus d'une mode transitoire, par conséquent artificiels, d'un intérêt temporaire, et que l'éternelle vérité ne connaît pas. » Vous appliquerez ce jugement aux personnages du drame romantique que vous avez étudié et vous le discuterez.
- Vous commenterez et discuterez ce jugement de René Pomeau en l'appliquant au texte des Liaisons dangereuses : « Ce disciple de Rousseau déteste le pathos. Ce qui lui tient à coeur, il le laisse en creux [...]. Le mot clé de l'oeuvre, c'est le cri du libertin à Danceny tenté par la carrière de l'homme à bonnes fortunes : « Ah ! croyez-moi, on n'est heureux que par l'amour ! ». Laclos a établi cette vérité par la preuve inverse. »
- « ... il n'y a poésie qu'autant qu'il y a méditation sur le langage, et à chaque pas réinvention de ce langage. Ce qui implique de briser les cadres fixes du langage, les règles de la grammaire, les lois du discours. C'est bien ce qui a mené les poètes si loin dans le chemin de la liberté, et c'est cette liberté qui me fait m'avancer dans la voie de la rigueur, cette liberté véritable. » Louis Aragon. Vous analyserez et discuterez ces propos en vous appuyant sur des exemples précis.
-
- Un critique contemporain définit comme il suit notre xvie siècle : « Grand siècle pour notre prose, non moins que pour notre poésie, siècle d'explosion et d'invention; d'efforts enthousiastes et de surprises émerveillées, le plus brûlant, le plus avide et tout ensemble le plus frais de notre histoire littéraire. » Expliquez et discutez ce jugement
- L'écrivain Tchèque Franz Kafka écrit à un ami en 1904 qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire ? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. Discutez cette réflexion de Kafka en la limitant au genre romanesque. Votre travail s'appuiera sur les textes étudiés en classe et sur vous lectures personnelles.
-
Pierre Loti écrit : « Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du terme, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes : qu'importe, du reste, s'ils chantent chaque fois avec tout leur coeur. »
Vous commenterez et discuterez cette affirmation en vous appuyant sur des exemples empruntés à des auteurs de diverses époques.
1 / 2 Pierre Loti écrit : « Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du terme, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes : qu'importe, du reste, s'ils chantent chaque fois avec tout leur cœur. » Vous commenterez et disc uterez cette affirmation en vous appuyant sur des exemples empruntés à des auteurs de diverses époques. Corrigé REMARQUE' Voilà un sujet diffi...
-
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux./Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots écrit Alfred de Musset (1810-1857) dans sa Nuit de mai. Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et sur les poèmes que vous connaissez. Pensez-vous que le poète soit condamné à l'incompréhension et que la source de la poésie se trouve le plus souvent dans la souffrance ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vontjusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en saisd'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt de réaction contre cette culture. Musset souffre...
-
Dans Pour un nouveau roman, Alain Robbe-Grillet écrit : « Un roman, pour la plupart des amateurs - et des critiques - c'est avant tout une histoire. Un vrai romancier, c'est celui qui sait raconter une histoire. Le bonheur de conter, qui le porte d'un bout à l'autre de son ouvrage, s'identifie à sa vocation d'écrivain. Inventer des péripéties palpitantes, émouvantes, dramatiques, constitue à la fois son allégresse et sa justification ». Vous analyserez et discuterez ce propos, en étaya
Corrigé disponible
- Discutez cet avis de Jules Lemaître : « La femme de Thésée est sans doute malade, en proie à l'une de ses passions inéluctables qui trouble la raison, opprime la volonté et vous coule leur poison jusqu'au moelle. Mais Phèdre est aussi une conscience infiniment tendre et délicate. Phèdre est une chrétienne qui connaît très bien qu'elle perd son âme. Elle sent le prix de cette chasteté qu'elle offense , elle est torturée de remords , elle a peur des jugements de Dieu et de l'Enfer. Vict
-
En vous référant à votre expérience personnelle aussi bien qu'à votre connaissance du répertoire racinien, vous commenterez et, éventuellement discuterez cette affirmation d'Eugène Ionesco : « Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis. Le match nous donne en effet l'idée la plus exacte de ce qu'est le théâtre à l'état pur : antagonismes en présence, oppositions dynamiques, heurts sans raison de volontés contraires » ?
Sujet : "Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football", dit le dramaturge Eugène Ionesco, car le théâtre montre des "antagonismes en présence, [des] oppositions dynamiques, [des] heurts sans raison de volontés contraires" Que pensez-vous de cette conception du théâtre comme reposant sur l'affrontement ? - On constate souvent que les évènements sportifs procurent aux spectateurs des émotions, parfois intenses. Il en est de même pour le théâtre selon Eugène Ionesco pour...
- « C'est dans les grands romans que l'humanité à déposé ses plus précieux trésors de sagesse et de sagacité, de poésie et de connaissance des cœurs ... Et ce que ces histoires imaginaires nous donnent peut-être, c'est la véritable histoire de la vie réelle, l'histoire que n'ont jamais écrite les historiens. Approuvez-vous cette définition (par Claude Roy) du contenu même et de l'intérêt propre du roman? Commentez-la et discutez-la; exprimez votre accord ou votre désaccord avec des arg
-
- Parlant du monde et de ses personnages, Albert Camus écrit dans l'Homme révolté : Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est jamais de si bouleversant héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leurs passions. Vous expliciterez et illustrerez ce point de vue à partir de vos lectures romanesques et vous le discuterez si cela vous semble
-
Expliquez et discutez, si vous le jugez nécessaire, cette opinion de Vigny : « Le genre bâtard, c'était la tragédie faux antique de Racine. Le drame est vrai, puisque, dans une action tantôt comique, tantôt tragique, suivant les caractères, il finit avec tristesse comme la vie des hommes puissants de caractère, énergiques de passion. « Le drame n'a été appelé bâtard que parce qu'il n'est ni comédie ni tragédie, ni Démocrite rieur, ni Héraclite pleureur. Mais les vivants sont ainsi. Qui
Corrigé disponible