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QUINTESSENCE

QUINTESSENCE, n.f. (lat. quinta essentia « cinquième essence »). ♦ 1° Au sens propre, la cinquième essence était, chez les Grecs celle de l'élément aïthêr, qui composait le ciel (les quatre éléments d'ici-bas étant la Terre, l'Eau, l’Air et le Feu). ♦ 2° Au Moyen Âge, essence la plus pure. ♦ 3° Se dit aujourd'hui de ce qu'une chose a de plus essentiel, voire de plus subtil (la quintessence du raffinement).

QUINTESSENCE

Cinquième essence ou substance éthérée (constitutive du ciel) que certains auteurs, notamment Aristote, ajoutaient aux quatre éléments d’Empédocle (terre, eau, air, feu). Au Moyen Age, le terme prend des significations variées : par exemple chez Paracelse (1493-1541) l’homme est considéré comme la quintessence, c’est-à-dire le microcosme ou le modèle de l’organisme universel. Cependant, d’une manière générale, prévaut l’idée d’essence la plus pure.

QUINTESSENCE, n. f. (du latin quinta essentia, «cinquième essence»: en philosophie ancienne, aux quatre éléments que sont l’Air, l’Eau, la Terre et le Feu, s’ajoutait une cinquième «essence» constitutive du ciel, l’Éther, — la plus subtile, la plus pure). Sens ancien (notamment, au Moyen Âge, pour les alchimistes) : essence la plus pure, principe essentiel qu’on peut extraire d’une substance, par distillation. Sens actuel (figuré) : ce qu’il y a de plus pur, d’essentiel, de meilleur dans quelque chose. La quintessence de l’art. La quintessence d’une philosophie. Voltaire atteint peut-être dans Candide la quintessence de l’ironie.

QUINTESSENCE (n f, étym. : latin quinta essentia : la cinquième essence) 1. — (Ant.) L’éther, cinquième essence, ajoutée aux quatre éléments d’EMPÉDOCLE par certains physiciens ; Aristote en fait l’essence du ciel et des astres. 2. — Par anal., essence la plus pure ; en alchimie, partie active d’un corps, extrait le plus concentré d’un corps. 3. — Par ext., résumé d’une pensée, d’une doctrine.

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