QUANTIFIER QUANTITATIF QUANTITÉ QUANTIFICATION
- QUALIFICATIF, adj. (lat. qualis « quel », « tel que » et facere « faire »). Qui sert à exprimer une qualité. Adjectif qualificatif : « Sert à préciser la manière d’être, l'aspect, la qualité ou le défaut d'un être, d'un objet, d'une abstraction, qualité objective ou subjective, vraie ou supposée » (DAUZAT). Une épreuve qualificative est déterminante pour être qualifié.
- QUALIFICATION, n.f. Qui présente les caractères propres à un type particulier (la qualification de prodigue). Un ouvrier qualifié possède une qualification précise (tourneur, ajusteur, etc). Ce terme exprime aussi l'action de qualifier : par exemple, la qualification d'une infraction ou d'un crime.
- QUANTIFICATION (n. f.) 1. — (Logique class.) Opération par laquelle on détermine l’extension ou quantité d’un terme ; la quantité du sujet de la proposition détermine la quantité de celle-ci ; on admet gén. deux quantités : l'universel (tout homme ; cf. A et E) et le particulier (quelques hommes ; cf. I et O) ; parf., on en distingue une troisième : le singulier (Socrate), qu’on identifie le plus souv. à l’universalité ; gén., on ne considère pas la quantité du prédicat, quoique certains auteurs (Hamilton) aient proposé de le faire. 2. — (Logique math.) Partie de la théorie des prédicats qui étudie les quanteurs. 3. — Acte d’attribuer une quantité (aux sens 2 ou 4) à un terme.
- QUALIFIER. v. tr. Attribuer à un être une qualité (pour le décrire ou pour le juger).
- QUALITATIF, adj. Qui est de l'ordre de la qualité.
- QUANTITATIF, adj. Qui appartient à l'ordre de la quantité ; s'oppose au qualitatif.
- quantitatif, relatif à la quantité. — C'est l'effort de la science de substituer une connaissance quantitative par la mesure à la connaissance qualitative par sensations et sentiments. Par exemple, pour Descartes, l'arc-en-ciel était un phénomène purement qualitatif, un genre de miracle divin; la découverte de la loi du phénomène (diffraction de la lumière dans les gouttelettes d'eau en suspension) a permis de substituer une connaissance quantitative, c'est-à-dire la mesure mathématique, à la simple description qualitative. Seule la connaissance quantitative a une valeur objective.
- QUANTIFIER. v. tr.
- QUANTIFICATION, n.f. Quantifier, c'est attribuer une quantité à un terme ; la quantification du prédicat est l'opération qui, dans un jugement, attribue une extension quantitative au prédicat comme cela est fait d'ordinaire pour le sujet. Cette réforme de la logique a été proposée par Hamilton. Par exemple, là où l'on disait : « Tous les hommes sont mortels » ; « Quelques hommes sont savants » ; Hamilton propose de dire : « Tous les hommes sont quelques mortels » ; « Quelques hommes sont tous les savants ».
- QUANTITÉ, n.f. (lat. quantus « combien grand »). Sens général. Grandeur mesurable, pouvant s'accroître ou diminuer. ♦ 1° Aristote y voit une catégorie fondamentale, opposée à la qualité ; c'est aussi un accident de la substance, et, pour les substances matérielles (les corps), c’est le premier des accidents. ♦ 2° Sens physique. La quantité est ce qui est mesurable. ♦ 3° La quantité d’un terme désigne le fait que ce terme est pris dans son extension totale, ou seulement partielle. Ainsi, « Socrate », « tous les hommes » sont des termes pris dans toute leur extension ; « certains hommes » est un terme pris dans une extension particulière. La proposition universelle est celle dont le sujet a l'extension universelle, la particulière est celle dont le sujet est pris dans une extension particulière ; la proposition singulière concerne un sujet singulier (donc pris dans toute son extension).
- QUANTITÉ (n. f.) 1. — (Logique class.) Cf. quantification, sens 1.2. — Une des dix catégories d’Aristote, correspondant à tout ce qui peut être attribué à un terme en réponse à la question combien ? ; on distingue tradit. les quantités discrètes (correspondant au nombre) et la quantité continue (correspondant à l’étendue géométrique) ; Kant en fait une des catégories de l’entendement. 3. — Certains philosophes (par ex., Bergson) font de la quantité la propriété d’un type d’être (la matière) ; elle correspond en ce sens à tout ce qui est mesurable, à tout ce dont l’étude relève des sciences physicomathématiques, par opposition à la qualité (aux sens 1 ou 2) ; pour Bergson, les multiplicités quantitatives sont homogènes ; les multiplicités qualitatives, hétérogènes. 4. — Souv. Syn. grandeur.
Liens utiles
- quantité, n.
- Comment est qualifiée la cellule-oeuf des Mollusques Bivalves vis-à-vis de sa quantité de réserves vitellines ?
- Comment est qualifiée la cellule-oeuf des Annélides vis-à-vis de sa quantité de réserves vitellines.
- Expliquez comment la quantité que doit produire un monopole pour maximiser son profit
- Comment est qualifiée la cellule-oeuf des Echinodermes vis-à-vis de sa quantité de réserves vitellines ?