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Pulsion / PULSIONS (THÉORIE DES PULSIONS) / PULSIONS D'AUTOCONSERVATION / PULSIONS DE MORT / PULSIONS DU MOI / PULSION PARTIELLE

Pulsion Concept limite entre le psychique et l’organique, elle est le représentant psychique des forces organiques. Son nom s’explique par son caractère poussant, agissant de façon constante et caractérisé par quatre éléments : premièrement la source, qui est toujours une excitation dans le corps, la poussée déjà évoquée, l’objet qui est ce en quoi ou par quoi elle se satisfait, mais qui ne lui est pas originellement lié, enfin le but qui est la satisfaction, c’est-à-dire la suppression de l’état de tension interne provenant de la source pulsionnelle. La pulsion n’est pas l’instinct. D’autre part, elle n’est pas en tant que telle présente dans l’appareil psychique, elle n’y est que représentée. Le système pulsionnel, chez Freud, oppose et intrique deux types de pulsions. Dans un premier temps, il opposera les pulsions sexuelles et les pulsions du Moi, ou pulsions d’autoconservation. Puis dans un deuxième temps, après l’introduction du narcissisme, Freud proposera un nouveau dualisme pulsionnel qui concernera l’opposition des pulsions du Moi et des pulsions d’objet. Enfin, avec l’élaboration de la deuxième topique, c’est l’opposition des pulsions de vie, Eros, et des pulsions de mort. Il y a pour Freud quatre destins possibles pour la pulsion. Premièrement le renversement dans le contraire, ainsi le retournement de l’actif au passif comme les couples opposés sadisme-masochisme, voyeurisme-exhibitionnisme, etc.; c’est un renversement qui concerne le but. Deuxièmement le retournement sur la personne propre ; il s’agit là d’un changement d’objet. Troisièmement le refoulement. Quatrièmement la sublimation comme modification du but, mais aussi de l’objet. Enfin, notons que les pulsions sont essentiellement des pulsions partielles, chacune se spécifiant par une source (exemple : l’oralité, l’analité, etc.) et un but (pulsion scopique, pulsion d’emprise, etc.). La fusion de ces pulsions partielles dans une pulsion génitale unifiante reste tout à fait problématique.
Située à la limite du psychique et du somatique, la pulsion exerce sur l'individu une poussée, une excitation interne, qu'on pourrait comparer à un besoin ou à un instinct. Elle est le représentant psychique des excitations corporelles. « Nous donnons aux forces qui agissent à l'arrière-plan des besoins impérieux du ça et qui représentent dans le psychisme les exigences d'ordre somatique le nom de pulsions. Bien que constituant la cause ultime de toute activité, elles sont, par nature, conservatrices. » (Freud, Abrégé de psychanalyse.) On définit la pulsion selon quatre termes : la poussée, la source, le but, l’objet. La poussée de la pulsion désigne le caractère actif, dynamique de la pulsion. La source de la pulsion est pour ainsi dire la zone corporelle où se déclenche la pulsion. Par exemple, la source d’une pulsion sexuelle peut se situer à l’endroit des organes génitaux, mais aussi dans une zone érogène. Le but de la pulsion est d’atteindre la résolution de l’état de tension par un processus de décharge, conformément au principe de constance. Enfin, l’objet de la pulsion est ce par quoi elle peut atteindre son but. C’est l’élément le plus variable de la pulsion, ce qui veut dire que, pour Freud, il n’existe pas d’objet « préformé » pour satisfaire la pulsion. En effet, dès lors qu’une pulsion a obtenu une satisfaction par un objet, la représentation de cet objet sera fortement investie, et orientera les recherches de satisfaction pulsionnelle futures vers un objet identique. Lorsque la pulsion ne peut atteindre son but, elle subit une transformation selon quatre modalités possibles, le refoulement, le retournement sur la personne propre, le renversement dans le contraire et la sublimation. On distingue plusieurs types de pulsions : les pulsions sexuelles, les pulsions du moi, les pulsions de vie - ou Eros -, la pulsion de mort.

PULSION Située à la limite du psychique et du somatique, la pulsion exerce sur l'individu une poussée, une excitation interne, qu'on pourrait comparer à un besoin ou à un instinct. Elle est le représentant psychique des excitations corporelles. « Nous donnons aux forces qui agissent à l'arrière-plan des besoins impérieux du ça et qui représentent dans le psychisme les exigences d'ordre somatique le nom de pulsions. Bien que constituant la cause ultime de toute activité, elles sont, par nature, conservatrices. » (Freud, Abrégé de psychanalyse.) On définit la pulsion selon quatre termes : la poussée, la source, le but, l’objet. La poussée de la pulsion désigne le caractère actif, dynamique de la pulsion. La source de la pulsion est pour ainsi dire la zone corporelle où se déclenche la pulsion. Par exemple, la source d’une pulsion sexuelle peut se situer à l’endroit des organes génitaux, mais aussi dans une zone érogène. Le but de la pulsion est d’atteindre la résolution de l’état de tension par un processus de décharge, conformément au principe de constance. Enfin, l’objet de la pulsion est ce par quoi elle peut atteindre son but. C’est l’élément le plus variable de la pulsion, ce qui veut dire que, pour Freud, il n’existe pas d’objet « préformé » pour satisfaire la pulsion. En effet, dès lors qu’une pulsion a obtenu une satisfaction par un objet, la représentation de cet objet sera fortement investie, et orientera les recherches de satisfaction pulsionnelle futures vers un objet identique. Lorsque la pulsion ne peut atteindre son but, elle subit une transformation selon quatre modalités possibles, le refoulement, le retournement sur la personne propre, le renversement dans le contraire et la sublimation. On distingue plusieurs types de pulsions : les pulsions sexuelles, les pulsions du moi, les pulsions de vie - ou Eros -, la pulsion de mort.

PULSIONS (THÉORIE DES PULSIONS)
La théorie des pulsions est un des éléments centraux de la théorie freudienne. Freud est revenu à plusieurs reprises sur cette théorie, qu’il a remaniée, et dont il a modifié les concepts. Dans un premier temps, il expose un dualisme fondamental qui oppose les pulsions sexuelles aux pulsions d’autoconservation. On peut voir ici l’opposition d’un principe tendant à la conservation de l’espèce (les pulsions sexuelles) et d’un principe tendant à la conservation de l’individu. Dans un second temps, l’introduction du concept de narcissisme amène Freud à reconsidérer la pulsion sexuelle quant à son objet. En effet, le narcissisme fait apparaître un investissement global du moi par la libido d’où celui-ci tirerait l’énergie qu’il investit sur des objets extérieurs. Dans cette perspective, les pulsions d’autoconservation ne sont pas d’une nature différente des pulsions sexuelles. Enfin, et dans un troisième temps, la compulsion' de répétition permet à Freud de mettre en évidence l’existence de pulsions de mort dans la psyché humaine, à laquelle s’opposeraient les pulsions de vie ou Eros qui regroupent à la fois les pulsions d’autoconservation et les pulsions du moi.

PULSIONS D'AUTOCONSERVATION Opposées aux pulsions sexuelles dans le cadre de la première théorie des pulsions, les pulsions d’autoconservation tendent à satisfaire les besoins nécessaires à la survie de l’individu. La faim et la soif en sont le prototype. Elles sont également appelées « pulsions du moi ».

PULSIONS DE MORT La compulsion de répétition, à l’œuvre dans des situations qui peuvent être pénibles ou désagréables, a permis de mettre en évidence une pulsion plus forte que le principe de plaisir et qui se manifeste par la tendance à reproduire une expérience ou un état antérieur. L’état antérieur absolu étant la mort, la théorie freudienne en est venue à postuler l’existence d’une pulsion qui tend à ramener l’organisme vers l’inorganique, c’est-à-dire vers la mort. L’opposition des pulsions de vie (Eros) et des pulsions de mort fait l’objet de la dernière théorie freudienne des pulsions.

PULSIONS DU MOI Dans la première théorie des pulsions, Freud opposait les pulsions sexuelles et les pulsions d’autoconservation, appelées aussi pulsions du moi dans la mesure où elles tendent à défendre les intérêts du moi dans le conflit qui les oppose aux pulsions sexuelles.

PULSION PARTIELLE La notion d’étayage définit une mise en relation des pulsions sexuelles et des pulsions d’autoconservation. C’est ainsi que le désir de téter manifeste, chez le nourrisson, une pulsion d’auto-conservation, la faim, et une pulsion sexuelle dans la mesure où téter est un plaisir. Dès l’instant où l’enfant, pour reprendre ce même exemple, va faire le geste de la succion sans chercher à satisfaire sa faim (en suçant son pouce, par exemple), et que le plaisir sera donc recherché indépendamment de tout besoin physiologique, on parlera de pulsion partielle.

PULSION SEXUELLE Pulsion dont le but est une satisfaction d’ordre sexuel. La psychanalyse fait des pulsions sexuelles le prototype même des pulsions dans un dualisme où s’opposent d’abord les pulsions sexuelles et les pulsions d’autoconservation (première théorie des pulsions), et ensuite les pulsions de vie et les pulsions de mort (seconde théorie des pulsions). La pulsion sexuelle se différencie de l’instinct dans la mesure où son objet, n’étant pas immuablement fixé, peut varier. A la suite de Freud, on appelle libido l’énergie attachée à la vie sexuelle.

FUSION (des pulsions). Selon la théorie freudienne, les deux pulsions fondamentales sont toujours fusionnées l’une avec l’autre. La nature de cette fusion et la nature des événements qui altèrent les proportions des deux pulsions ou l’influence de chacune doivent être de la plus grande importance, mais notre connaissance ne nous mène pas encore jusque-là. Il pourrait bien se faire que ce soit le caractère de ce mélange pulsionnel qui décide si une activité ou une attitude est saine ou morbide. 




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