PROTÉE
PROTÉE. Ancienne divinité marine et l’un des «Vieillards de la Mer». Il passe quelquefois pour un fils de Poséidon, mais son origine est certainement beaucoup plus ancienne. Il gardait les troupeaux de phoques et autres animaux marins appartenant à Poséidon. Il possédait le don de prophétie, mais se refusait à révéler ce qu’il savait et échappait aux questionneurs en prenant toutes les formes qu’il voulait ; il se transformait en eau, en flammes et en animaux sauvages. On lui attribuait plusieurs demeures différentes parmi lesquelles les îles de Carpathos et de Pharos. En revenant de Troie, Ménélas, suivant le conseil d’Idothée la fille de Protée, se déguisa en phoque. Par ce moyen, il réussit à capturer le vieillard et à le lier pendant son sommeil, et l’obligea ainsi à lui indiquer le chemin du retour. De la même façon, Aristée, qui avait offensé Orphée et les Nymphes si bien que toutes ses abeilles mouraient, attrapa Protée pendant que celui-ci se chauffait au soleil de midi en compagnie de ses phoques ; il le força à lui révéler l’offense dont il s’était rendu coupable. Protée enseigna à Aristée le moyen d’apaiser les Nymphes et de guérir ses abeilles. Dans l'Hélène. d’Euripide, Protée apparaît comme un roi d’Egypte, fils de Pharos à qui, en raison de son équité et de son honnêteté, Hermès confia Hélène, tandis que Pâris emmenait à Troie un fantôme. Quelque temps après, selon cette version, Protée mourut et Théoclyménos le fils qu’il avait eu de la Néréide Psamathé, essaya de convaincre Hélène de l’épouser. Celle-ci fut sauvée grâce à sa propre intelligence et surtout grâce à l’arrivée impromptue de Ménélas. Hérodote raconte que ce fut Pâris qui emmena Hélène en Egypte mais que Protée le chassa et rendit plus tard Hélène à son mari.
Protée. Dans L'Odyssée d’Homère (IV, 351), dieu mineur de la Mer, qui garde un troupeau de phoques, est omniscient et a le pouvoir de revêtir des formes différentes pour éviter de répondre aux questions. Mais il répondra si on le tient fermement jusqu’à ce qu’il reprenne sa forme véritable. Chez Hérodote et dans Hélène, la tragédie d’Euripide, il est un roi d’Égypte vertueux qui garde Hélène en sécurité tout au long de la guerre de Troie.
Protée. Dans L'Odyssée d’Homère (IV, 351), dieu mineur de la Mer, qui garde un troupeau de phoques, est omniscient et a le pouvoir de revêtir des formes différentes pour éviter de répondre aux questions. Mais il répondra si on le tient fermement jusqu’à ce qu’il reprenne sa forme véritable. Chez Hérodote et dans Hélène, la tragédie d’Euripide, il est un roi d’Égypte vertueux qui garde Hélène en sécurité tout au long de la guerre de Troie.
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- protée, n.
- Protée:il vit dans l'obscurité éternelle des cavernes.
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