PROFANE
PROFANE, adj. (lat. profanum «en dehors du temple sacré»). ♦ 1° Étranger au domaine du sacré (profaner, c'est violer la sainteté d'une chose sacrée). ♦ 2° On appelle aussi profanes ceux qui ignorent quelque chose, par exemple une science, un art, une culture.
PROFANE
Du latin profanus, en avant de l’enceinte consacrée, d’où profane, qui n’est pas ou plus sacré, donc qui n’a pas, ou a été dépouillé, de caractère religieux. Par extension, personne ignorante d’un savoir réservé aux seuls initiés.
♦ Dans la pensée de G. Bataille, le monde profane est délimité par les interdits grâce auxquels l’homme diffère la violence de la nature ; c’est pourquoi il peut être consacré au travail régulier et laisse le champ fibre à l’extension de la rationalité.
Profane Du latin profanus, « qui est devant le temple » (et non à l'intérieur), « qui n'a pas été consacré » (de fanum, « temple »). Tout ce qui est étranger au domaine de la religion et du culte (exemple : une fête profane, une musique profane). • Bien que rigoureusement opposés, le profane et le sacré se supposent mutuellement.