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PRÉDESTINATION

PRÉDESTINATION. n. f 1° Sens religieux : décision divine qui, d'avance et de toute éternité, voue un individu à être damné ou à être sauvé, c'est-à-dire le destine à l'enfer ou au paradis. Cette doctrine développée par le calvinisme et, dans une moindre mesure par le jansénisme, a été vivement combattue par l'Église, en ce qu'elle niait la part de la liberté humaine et la valeur des mérites personnels de tout croyant.
Sens général : détermination préalable des événements, comme s'ils étaient fixés d'avance par une fatalité surnaturelle. La prédestination concerne en particulier les événements d'une vie, la « destinée » d'une personne. Dans ce sens, elle peut avoir encore une connotation religieuse : l'être prédestiné n'est pas forcément destiné à l'enfer ou au paradis après la mort, mais voué à tel destin particulier (misérable ou exceptionnel) au cours de sa vie. Le héros romantique se croit prédestiné à une vie de souffrance. Sa réussite semblait prédestinée (fixée d'avance).

PRÉDESTINATION, n.f.

1° Sens religieux : décision divine qui, d’avance et de toute éternité, voue un individu à être damné ou à être sauvé, c’est-à-dire le destine à l’enfer ou au paradis. Cette doctrine développée par le calvinisme et, dans une moindre mesure par le jansénisme (voir ce mot), a été vivement combattue par l’Église, en ce qu’elle niait la part de la liberté humaine et la valeur des mérites personnels de tout croyant.


2° Sens général : détermination préalable des événements, comme s’ils étaient fixés d’avance par une fatalité surnaturelle. La prédestination concerne en particulier les événements d’une vie, la «destinée» d’une personne. Dans ce sens, elle peut avoir encore une connotation religieuse : l’être prédestiné n’est pas forcément destiné à l’enfer ou au paradis après la mort, mais voué à tel destin particulier (misérable ou exceptionnel) au cours de sa vie. Le héros romantique se croit prédestiné à une vie de souffrance. Sa réussite semblait prédestinée (fixée d’avance).

PRÉDESTINATION, n.f. ♦ 1° Dans de nombreuses idéologies et doctrines, le terme prédestination est synonyme de fatalité, de destin. Cela tient au fait que l'on imagine alors Dieu (Etre qui est pour nous incompréhensible) comme un être temporel qui, avant notre naissance, aurait déterminé notre destinée, par exemple pour Calvin. Mais Dieu n’est pas un être temporel : il est éternel, ou, plus exactement, il est éternité ; son être n'est pas soumis à une succession quelconque ; par conséquent il ne prévoit pas (au sens temporel de ce terme). ♦ 2° Saint Thomas d’Aquin. La notion de prédestination s’oppose radicalement à la thèse d'une prédétermination temporelle que Dieu aurait fixée ; le préfixe pré- signifie que notre existence tout entière, dans sa vocation surnaturelle possible, est subordonnée à Dieu, seul donateur de la «grâce» ; présignifie donc que l’origine de la grâce et du salut est Dieu, et Dieu seul, que la grâce et le salut sont d’un ordre autre, infiniment supérieur, à la nature de l'être temporel qu'est l'homme. C'est pourquoi la prédestination est une partie de la «Providence divine», le mot Providence, par le préfixe pro- renvoyant aussi à l’Éternité divine. La prédestination est ainsi, en réalité, cette partie de la Providence qui concerne les dons surnaturels de la «grâce» (ici-bas) et de la «gloire» (dans la béatitude, après la mort) ; elle ne pose rien de prédéterminé dans les êtres libres : c'est le soutien surnaturel offert comme don de grâce, parce que Dieu-Éternité «tient toute créature dans l'existence», et , de plus, lui «tend sa grâce», comme un sauveur qui tend la main à une personne en détresse — cela dans la perfection infinie, infiniment aimante, absolument toute-puissante qu'est Dieu.

PRÉDESTINATION

Conception théologique selon laquelle Dieu choisit par un libre décret et d’une manière élective de sauver l’homme indépendamment de ses mérites. Elle prend de l’importance à l’intérieur de doctrines où se manifeste le souci de défendre le principe de la grâce divine contre l’action des seuls mérites moraux. Tel est le cas de la tradition augustinienne et du jansénisme, ainsi que de la religion réformée, avec Calvin notamment.

prédestination, doctrine selon laquelle tout individu est destiné, dès sa naissance, à être sauvé ou damné.
— La croyance en la prédestination conduit au fatalisme. Elle se trouve contredite par l'expérience humaine de l'action efficace, où l'homme a conscience de faire quelque chose de nouveau par un acte libre et, en conséquence, imprévisible. Il ne faut pas confondre l'idée de « prédestination », qui ne s'applique qu'aux actes et aux événements humains et s'oppose à l'idée de « liberté », avec l'idée de « déterminisme », qui ne s'applique qu'aux événements du monde physique et s'oppose à l'« indéterminisme ». (V. fatalisme, déterminisme.)

PRÉDESTINATION (n. f.) 1. — (Sens propre) Doctrine selon laquelle Dieu a choisi de toute éternité ceux qu’il destine à être sauvés et ceux qui seront élus. 2. — (Par ext.) Syn. fatalisme.




PRÉDESTINATION

. Acte divin grâce auquel les élus parviennent au Salut. La prédestination est un des principes fondamentaux de la religion de Calvin. Voir Calvinisme.

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