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POLITZER (Georges, 1903-1942.)

Philosophe français d’origine hongroise. Marxiste, hostile au spiritualisme bergsonien et à la psychologie idéaliste (aussi bien expérimentale que d'introspection), il fut sensible à la psychanalyse, tout en jugeant trop « abstrait » le concept d’inconscient freudien. Il a essayé de mettre au point une psychologie « concrète », capable d’étudier l’homme dans ses relations avec le milieu, non seulement physique, mais aussi social.

ŒUVRES PRINCIPALES : Le Bergsonisme, une mystification philosophique (1926) ; Critique des fondements de la psychologie (1930).

Politzer (Georges), philosophe et psychologue français d'origine hongroise (Nagyvarad, auj. Oradea, 1903 — Suresnes 1942). Il critiqua avec une égale vigueur l’introspection, le béhaviorisme et la psychologie expérimentale. Plus favorable à la psychanalyse, il rejette cependant l’hypothèse de l’inconscient. Il propose une psychologie concrète, dont l’objet serait le « drame humain », l’homme dans sa totalité, avec ses motivations biologiques, sociales et économiques. Arrêté pour ses activités de résistant, il est fusillé par les Allemands le 23 mai 1942. Parmi ses écrits, citons Critique des fondements de la psychologie (1928).

POLITZER Georges. Philosophe français. Né en 1903 à Nagyvàrad (Autriche-Hongrie), mort en mai 1942, fusillé par les Nazis. Sa mort tragique interrompt une réflexion qui aurait pu déboucher sur l’une des pensées marxistes les plus originales de ce siècle. Politzer commence son œuvre par une critique féroce du Bergsonisme (La Fin d'une parade philosophique :le Bergsonisme, 1929) et de la psychologie officielle. Dans sa Critique des fondements de la psychologie (1928), il rejette aussi bien le behaviourisme que l’introspection, et propose une étude du « drame humain », c’est-à-dire du comportement concret des individus. Les Principes élémentaires de la Philosophie (posth., 1946) et Révolution et Contre-Révolution au XXe siècle (posth., 1947) témoignent d’un certain appauvrissement de sa réflexion, dû sans doute aux pressions qu’exerçait sur lui le militantisme politique et le désir de rendre le marxisme accessible au plus grand nombre. Bien qu’il soit impossible de dire quelle aurait été l’évolution de sa pensée, il est permis de supposer qu’il aurait participé activement à l’évolution de la pensée marxiste qu’a rendue nécessaire la crise du stalinisme après la guerre.

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