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poème à forme fixe / en vers libres

poème à forme fixe / en vers libres
Poème à forme fixe : il observe une organisation préétablie des strophes, du nombre de vers, des rimes. Poème en vers libres : il est composé de vers de longueurs inégales, et n'obéit pas aux règles classiques.
Commentaire On connaît de nombreux types de poèmes à forme fixe : le sonnet, le pantoum, le sizain, le huitain, le dizain, etc. Ils répondent tous à des règles de rythmes, de rimes, de césures particulières. On a parfois appelé « vers libres » les « vers mêlés », c'est-à-dire des vers de longueurs inégales, tels que La Fontaine, dans ses Fables, les pratiquait. Chaque vers présente alors ses propres règles de rythmes et de césures. (Voir la table d'orientation, poésie.}
Citation Le souci des poètes de perfectionner l'instrument qui est à leur disposition se manifeste autant dans la création et le perfectionnement de strophes et de poèmes à forme fixe que dans l'invention et la spécialisation des mètres. (Frédéric Deloffre, le Vers français.}

Forme fixe. Type de poème dont l’organisation est codifiée par la tradition. La plupart de ces formes fixes ont été définies au Moyen Age et à la Renaissance. Les formes moyenâgeuses sont liées à la danse et au chant et présentent souvent des répétitions de vers ou de rimes qui constituent ou rappellent un refrain. C’est le cas dans le virelai, le rondeau ou la ballade. Le sonnet, s’il ne présente pas de répétition, est lui aussi selon toute vraisemblance né de la chanson populaire. Les formes qui apparaissent à la Renaissance sont en revanche des formes savantes empruntées ou inspirées de l’Antiquité, comme l’ode, définie surtout par son style et son ton, l’épigramme ou l’élégie. Les formes fixes ne suivent en effet pas toutes des conventions formelles, et le terme de forme fixe n’est guère adapté à des poèmes comme l’ode ou comme la complainte. Elles sont donc moins rigides que leur nom ne le laisse entendre, et même parmi celles qui sont régies par une combinatoire formelle, il existe toujours des principes de variation plus ou moins larges. Les formes les plus souples, comme l’ode, ou les plus susceptibles de renouvellement, comme le sonnet, se sont ainsi maintenues.

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