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PEINE DE MORT

Dans l'Ancien Testament sont définis les cas où la peine de mort pouvait être exercée. Il s'agissait de punir le meurtre, les coups, diffamations et injures infligés aux parents, le rapt, la zoophilie, les sacrifices faits à d'autres dieux qu'au Seigneur et le blasphème de son nom, la profanation du sabbat, le sacrifice d'enfant, la pratique de la sorcellerie, de la divination et de la nécromancie, les rapports incestueux, l'homosexualité, l'adultère et les crimes de luxure. D'autre part, si la fille d'un prêtre se prostituait, elle méritait la mort pour avoir déshonoré son père (Lévitique 21,9). En général, la mort était donnée par lapidation.

ABOLITION DE LA PEINE DE MORT • 9 octobre 1981 L’article 1er de la loi du 26 octobre 1795 proposait l’abolition de la peine de mort « à dater du jour de la publication de la paix générale», une paix qui sera longue à venir. C’est donc au cours du xixe siècle que l’on a commencé à s’interroger sur la légitimité d’une telle peine. Si, en France, son champ d’application n’a cessé de se restreindre à partir de 1830 (diminution du nombre de crimes susceptibles d’encourir cette peine, création des circonstances atténuantes, grâce présidentielle) et de 1848 (abolition de la peine de mort pour raison politique, inscrite dans la Constitution), il a fallu attendre le 18 septembre 1981 pour que l’Assemblée nationale adopte (363 voix pour, 117 contre) une loi abolissant la peine de mort. Défendue par Robert Badinter, alors garde des Sceaux (ministre de la Justice), cette mesure, qui faisait partie des cent promesses faites par le candidat François Mitterrand au cours de sa campagne électorale, est entrée en application le 9 octobre suivant.

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