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Zones arides

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 14 septembre 1966 Série B-48 Fiche No 1354 Zones arides 1.

Sur 145 millions de kilomètres carrés de terres émergées, 15 millions à peine sont en culture.

Or l'expansion démographique laisse prévoir à brève échéance une pénurie généralisée de produits alimentaires.

Le problème des zones arides n'en devient que plus grave.

Il s'agit d'exploiter 26 millions de kilomètres carrés de terres Incultes mais cultivables réparties entre le Sahara, l'Australie centrale, le Turkestan, l'Arabie, l'Argentine et les Etats-Unis.

2.

Au cours de la 111e Conférence générale de l'Unesco (Beyrouth, 1948), l'Inde a j proposé la création d'un Institut international de la zone aride.

En 1950, un conseil l technique (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Inde, Mexique, Israël, Egypte) réuni à Paris a chargé un comité consultatif de recherche de préparer des projets d'aména- gement des zones arides.

, 3.

Il convenait en premier lieu de dresser la carte de ces zones d'après les indices d'humidité.

Dans chaque zone ainsi déterminée, les spécialistes devaient se livrer aux multiples investigations dont la synthèse permettrait une mise en valeur planifiée.

La climatologie renseigna sur les précipitations et l'évaporation (une nappe d'eau peut perdre, à l'air libre, jusqu'à 1270 millimètres par an) pour la construction de citernes; sur les vents et l'insolation pour l'emploi de l'énergie éolienne ou solaire (énergies " locales "• moins coûteuses que le transport de l'énergie classique et destinées entre autres au pompage des nappes aquifères recherchées par les géologues et les géo­ physiciens).

4.

Les ressources hydrologiques -souterraines et de surface -constituaient le problème majeur en vue de l'irrigation, dont les techniques ont fait aussi l'objet d'études minutieuses.

Ainsi, dans I'Egypte moderne, l'irrigation par barrage de retenue peut provoquer la cc famine d'eau rouge» (le limon du Nil se déposant dans les réser­ voirs ne fertiliserait plus les terres irriguées et devrait être remplacé par des engrais artificiels).

5.

Les recherches de phytoécologie ont fourni une connaissance précise des rapports entre la végétation et le milieu mesurés dans le phytotron: surface réduite des végétaux selon les degrés d'aridité, accroissement artificiel de la résistance des plantes aux déficits hydriques, influence de la rosée, de la lumière, de la tempé­ rature, etc.

6.

A la limite, les spécialistes de la zone aride ne pouvaient oublier que la civilisation des déserts a été maintes fois une civilisation urbaine (Ninive, Babylone, Thèbes, Monhenjo-Daro, Harrâpa).

D'où les efforts pour sédentariser les nomades que la faible densité de la couverture végétale oblige à des déplacements incessants.

Dans cette perspective, les secteurs d'amélioration rurale du Sahara algérien et l'ancienne « région vide , d'EI-Hasa, en Arabie séoudite, retiennent aujourd'hui des familles nomades sur des terres désormais irriguées et mises en culture. 2 / 2. »

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