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zola lison

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : zola lison Ce document contient 609 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Après la mort de sa mère, Flore, n'ayant plus rien à perdre et torturée par la jalousie, décida de se venger de l'homme qu'elle aime et qu'elle ne pourra jamais avoir.

Elle le préfère mort plutôt qu'à Séverine.

Sa première idée fut de déplacer un rail mais, lorsque Cabuche arriva avec son carrier, elle décida de placer celui-ci en travers de la voie pour provoquer un accident.

Lorsque le train arriva, un immense choc se produisit, on dénombra beaucoup de morts, mais Jacques et Séverine s'en tirèrent indemnes.

N'ayant pas obtenu ce qu'elle désirait, Flore se jeta sous les roues d'un train. Le déraillement est une boucherie humaine et animale Le rythme du texte est fou.

Les trains vont vite, c'est leur nature et leur rôle.

Leur passage disloque la durée, fait trembler l'espace.

Une barrière infranchissable sépare ceux qui vivent, les voyageurs des trains, et ceux qui regardent passer la vie, sans espoir de partir.

Quand par le hasard d'une tempête de neige, les deux mondes se rencontrent, ils restent hermétiques l'un à l'autre : égoïsme et indifférence d'un côté, curiosité sans bienveillance de l'autre. Le progrès existe bien, et la marche vers un avenir largement utopique, mais cette avancée brutale des gens et de l'argent, torrent qui coule, tonnerre qui passe, est une course effrénée qui ignore ce qu'elle rencontre, ce qu'elle traverse.

Le mythe du progrès achoppe sur la réalité des trains fous, monstrueux et déréglés. La Lison, elle, est une locomotive-femme, une bête domestique.

La Lison s'essouffle, vieillit, meurt.

Elle est le mythe vivant, relayée en fin de texte par la machine 608, monstre, force de la nature, "train fantôme" roulant vers l'avenir et la mort.

Du prénom au numéro : l'homme a cessé d'être maître de la machine. De même, le tunnel (galerie souterraine, couloir, entrée de grotte, etc.) est dans l'imaginaire collectif lié à l'angoisse.

Le tunnel de la Croix de Maufras, avec les trains qui s'y engouffrent et en surgissent, apparaît comme un fond, une gueule, d'où sortent les éclairs et le tonnerre.

Dans cette nature érotisée (mamelons et gorges) mais désertée, le tunnel, les voies et le train sont la déchirure, le trait, "la rectitude mathématique" qui. »

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