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Zimbabwé (1985-1986)

Publié le 30/09/2020

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« Zimbabwé (1985-1986) Plusieurs fois reculées, les élections législatives ont enfin pu avoir lieu en 1985 au Zimbabwé.

Conformément à la constitution, Blancs et Noirs ont élu séparément leurs représentants.

Seulement 34 000 blancs (sur les 100 000 que compte la communauté) s'étaient inscrits et ont choisi leurs 20 représentants en juin.

En juillet, les 3 millions d'électeurs noirs (sur une population de 8 millions) ont voté pour leurs 80 députés.

Chez ces derniers, la ZANU, parti du Premier ministre Robert Mugabe, a obtenu 64 sièges contre 58 sortants.

La ZAPU de Joshua Nkomo, rivale de la ZANU depuis la guerre pour l'indépendance, n'a eu que 15 députés élus (20 sortants).

La ZANU dissidente de Ndaba Ningi Sithole, qui vit en exil, a obtenu un siège, tandis que l'UANC (Conseil national africain unifié) de l'évêque Abel Muzorewa a disparu. Du côté des Blancs, à la surprise de beaucoup, l'Alliance conservatrice de Ian Smith (CAZ), avec 15 députés, a regagné les sièges qu'elle avait perdus au cours du mandat précédent, tandis que le parti de Bill Irvine, l'IZG (Groupe indépendant du Zimbabwé), qui veut être un soutien critique du gouvernement, n'a pu obtenir que 4 sièges.

Le dernier siège à pourvoir a été donné à un indépendant, Chris Andersen. Parmi les membres du nouveau gouvernement, un seul n'appartient pas à la ZANU: Chris Andersen, qui a eu le portefeuille de ministre d'État chargé de la Fonction publique. Les mois qui ont précédé les élections ont été particulièrement tendus.

Les rebelles, aidés par la ZAPU, selon la ZANU, armés en réalité par l'Afrique du Sud, ont multiplié leurs exactions, meurtres et vols dans le Matabeleland, où l'armée a instauré le couvre-feu en mars.

Deux membres de la ZANU et cinq de l'UANC ont été tués.

Prenant les violences comme prétexte, le gouvernement a interdit à M.

Nkomo d'intervenir dans la campagne.

Après les élections, la situation n'a fait qu'empirer.

Amnesty International a dénoncé les arrestations arbitraires et de très nombreux cas de torture.

Devant les intimidations, des militants de la ZAPU et surtout de l'UANC ont rejoint les rangs de la ZANU.

Abel Muzorewa a annoncé son retrait définitif de la politique. Pour M.

Nkomo, le choix était entre rechercher un terrain de "conciliation" avec la ZANU ou bien s'enterrer dans le rôle de contestataire d'un régime promis au parti unique.

Des discussions en vue d'une fusion ont été ouvertes en octobre 1985.

En mars 1986, il a déclaré que les deux partis formeraient un parti unique "fondé sur les principes socialistes", mais aucune précision n'a été donnée sur les modalités. En décembre 1985, tous ceux qui possédaient la double nationalité ont dû définitivement choisir l'une d'entre elles: 20 000 personnes ont opté pour la nationalité zimbabwéenne.

Cette mesure a été ressentie par les Blancs comme une mise en demeure de se prononcer définitivement ou non en faveur du pays.

En 1986, 4 300 fermiers blancs vivent au Zimbabwé et contrôlent le secteur clé de l'agriculture qui procure des devises au pays (maïs, coton, tabac, etc.).

Mais les paysans noirs (850 000) occupent une place grandissante et en 1985 ils ont produit 45% du maïs, ce qui constitue un véritable succès pour le gouvernement. Cette même année, le Zimbabwé a pu dégager un excédent de 176 millions de. »

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