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Zambie

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 : 1 9 aoüt 1967 Série C-41 Fiche No 1912 Zambie 1.

La colonie britannique de la Rhodésie du Nord a accédé à l'indépendance le 24 octobre 1964 sous le nom de Zambie, emprunté au Zambèze, le grand fleuve qui constitue sa frontière méridionale et la sépare de la Rhodésie du Sud.

Etat continental, privé d'accès à la mer, la Zambie est entourée par l'Angola, le Congo-Kinshasa, le Malawi (ex-Nyassaland), la Tanzanie et la Rhodésie.

2.

A part une révolte sanglante provoquée par un conflit religieux et quelques grèves dans les mines de cuivre, le calme n'a cessé de régner en Zambie depuis l'indépen­ dance.

Le gouvernement suit une politique prudente en ménageant ses voisins de l'Angola (où l'armée portugaise doit contenir un soulèvement nationaliste) et de la Rhodésie ségrégationniste.

Il s'efforce d'assurer la coexistence interraciale au sein d'une population de quelque 3 700 000 habitants, dont 72 000 Blancs.

Des Anglais continuent d'occuper des postes de direction dans les mines et dans l'administration de la capitale, Lusaka.

Le président de la République, Kenneth Kaunda.

qui a mené le pays à l'indépendance, a triomphé cependant de son adversaire Harry Kumbula, leader du Parti du Congrès national africain, réputé probritannique.

3.

Le cuivre, principale richesse du pays, concentré dans la région du Copperbelt qui prolonge les mines congolaises du Katanga, a fourni 696 000 tonnes en 1965 (685 000 tonnes de fonderie).

La proclamation de l'indépendance unilatérale de la Rhodésie du Sud et les tensions qui s'ensuivirent ont provoqué une baisse de la production zambienne du cuivre en 1966.

Privée de ports, la Zambie dépend du gouvernement de Salisbury pour l'évacuation de son minerai ainsi que pour l'importa­ tion des biens de consommation et d'équipement.

De Rhodésie encore vient le charbon pour le traitement du cuivre.

En dehors du chemin de fer Salisbury-Beira, une seule autre voie ferrée (Benguala Railway) permet d'exporter le cuivre zambien; elle aboutit au port angolais de Lobito.

4.

Ne pouvant subsister sans exporter son cuivre et ne pouvant l'exporter sans l'accord de Salisbury et de Lisbonne, la Zambie doit coopérer avec des gouverne­ ments dont elle condamne la politique africaine.

Son gouvernement a refusé de rompre les relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne comme l'avait recom­ mandé l'OUA (Organisation de l'unité africaine) pour protester contre la faib!esse britannique devant la rébellion rhodésienne.

D'un autre côté, les nationalistes africains de l'Angola et du Mozambique, bien qu'autorisés à avoir leur siège à Lusaka, sont empêchés d'utiliser la Zambie comme base de départ contre les troupes portugaises.

5.

Ce souel d'équilibre marque l'ensemble de la politique étrangère zambienne: bon voisinage avec les gouvernements africains, mais relations normales avec Londres, rapports amicaux avec Washington comme avec Moscou.

Cette neutralité provoque les critiques de certains progressistes africains qui reprochent à Lusaka sa méfiance envers Pékin.

Le ministre zambien des Affaires étrangères lui-même, M.

Samuel Kapwepwe, a violemment dénoncé la politique de Londres en Afrique australe.

Malgré cette violence verbale, il semble peu probable que la politique zambienne puisse changer dans les faits avant que soit réalisé le projet de voie ferrée Zambie-Tanzanie qui libérerait le cuivre zambien de ses hypothèques européennes. 2 / 2. »

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