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Zambie (2003-2004): Âpres batailles politiques

Publié le 30/09/2020

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« Zambie (2003-2004): Âpres batailles politiques Durant tout le mois de mars 2003, le président en exercice, Levy Mwanawasa, a fait l’objet des attaques de l’opposition, qui espérait l’invalidation de son élection pour fraude.

Cela a au moins permis aux candidats à la succession éventuelle de se déclarer : Anderson Mazoka, leader de l’opposition et chef de l’UPND (Parti uni pour le développement national), mais aussi Rodger Chongwe, de retour d’exil après la tentative avortée de coup d’État en 1998, chef du petit mais virulent LPF (Front progressiste libéral). Le profond remaniement ministériel du mois de février 2003 n’a, semble-t-il, pas suffi à L.

Mwanawasa qui, dès le mois de mai, a de nouveau réorganisé le gouvernement.

Le vice-président et chef du gouvernement, Enoch Kavindele, a été remplacé par Nevers Mumba, ancien télévangéliste et candidat malheureux à l’élection présidentielle de décembre 2001, où il avait obtenu moins de 40 000 suffrages.

En outre, L.

Mwanawasa a fait entrer dans l’équipe ministérielle neuf membres de l’opposition appartenant à trois partis différents.

La victoire du parti au pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite), contre l’UPND dans trois des quatre élections législatives partielles organisées en septembre 2003 a cependant conforté la position du président, dont le MMD détient à présent 75 sièges sur 159 (contre 41 à l’UPND). Sur le plan social, l’année 2003 a été marquée par une grève massive dans la fonction publique en août et septembre, due à l’incapacité du gouvernement à payer les allocations logement.

Économiquement, la situation n’a guère changé, le nouveau ministre des Finances, Ng'andu Peter Magande, ayant eu du mal à boucler le budget 2004.

En revanche, la position dominante de la Chine dans l’économie zambienne a été de nouveau renforcée en octobre 2003 par l’injection de 270 millions de dollars d'investissements et la signature de quatre protocoles de coopération, destinés notamment à financer la construction d’un grand parc industriel à Kabwe, dans le Copperbelt minier. N.

P.

Magande a requis, en février 2004, une discipline fiscale stricte, en raison de l'affaiblissement constant de la croissance économique.

La baisse du prix du cuivre a conduit la Zambie à diversifier ses productions, notamment en matière agricole.

Cela a déjà amené une légère baisse de l'inflation (17,2 % fin 2003), l'objectif pour 2004 étant de descendre à 15 %. Pendant ce temps, le feuilleton judiciaire concernant l’ancien président Frederick Chiluba a continué : poursuivi en justice à la fin du mois de février 2003 pour répondre d’une soixantaine de chefs d’accusation pour corruption, arrêté en août suivant, il s’est vu proposé une amnistie par L.

Mwanawasa en octobre 2003, à la condition de restituer les sommes volées.

Cette proposition a été vivement critiquée par la société civile qui s’est insurgée contre l’ingérence du président dans le cours de la justice, et qui n’a pas manqué de rappeler à quel point sa croisade anticorruption était sélective.

D’ailleurs, en novembre 2003, le président était lui-même accusé de corruption par R.

Chongwe et deux autres anciens ministres de F.

Chiluba, Michael Sata et Christon Tembo. Le retour de ces vieux routiers de la politique montrait que la Zambie ne pouvait réprimer de constants retours en arrière : ainsi le spectre de Kenneth Kaunda (premier président du pays) continuait-il de hanter le pays, surtout à. »

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