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Zaïre (Congo-Kinshasa) (1986-1987)

Publié le 21/09/2020

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« Zaïre (Congo-Kinshasa) (1986-1987) Le Zaïre cherche sa voie, à la fin d'une année contrastée.

En 1986, le maréchal Mobutu Sese Seko a continué à beaucoup se montrer sur la scène internationale, mais son pays traverse une crise économique profonde, qui l'a conduit à troquer brutalement son image de pro-occidental exemplaire et de bon élève du FMI contre celle de contestataire de l'ordre financier qui semblait vouloir se rapprocher sensiblement de l'URSS.

Cette contestation n'a guère duré et le FMI a accordé au Zaïre 280 millions de Droits de tirage spéciaux (DTS).

Cette ligne de crédit a été suivie d'un rééchelonnement de la dette au Club de Paris. Malgré ses ressources minières et sa population, estimée à près de 30 millions d'habitants, le Zaïre est devenu l'État le plus pauvre de la région.

Le budget 1987 annonçait un déficit de 6 milliards de zaïres, pour 105,6 milliards de dépenses, soit une augmentation de moitié par rapport à 1986.

Alors qu'au printemps 1985, un réaménagement technique du gouvernement voulait montrer la bonne volonté du Zaïre envers le FMI et la Banque mondiale, le parti unique, le Mouvement populaire de la Révolution (MPR), avait décidé de limiter à 20% du budget (contre 50%) le remboursement de la dette extérieure (5 milliards de dollars) et de retourner à une parité fixe du zaïre-monnaie.

Cette décision avait été suivie du départ du Premier ministre, Kengo wa Dondo, le 31 octobre 1986. Le président Mobutu s'est rendu en Europe et aux Amériques à la fin de 1986 et au début de 1987.

Il a obtenu des aides diverses, dont celle de la Belgique, avec laquelle un conflit avait éclaté au début de 1986 à propos des transports aériens.

Pour devenir une fois de plus indispensable et recevoir ainsi l'aide qu'il attend, le chef de l'État joue de son prestige international, de l'intérêt que les États-Unis portent à l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), et même des problèmes d'Afrique australe, comme l'a montré la rencontre de Gbadolite avec le président zambien Kenneth Kaunda, le 4 octobre 1986.

Parallèlement, Mobutu a durci son attitude envers l'opposition, et tenté de répondre aux critiques d'ordre humanitaire qui le visaient.. »

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