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YVES BOISSET

Publié le 06/12/2021

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

Cinéaste français né à Paris le 14 mars 1939, Yves Boisset prépare une licence d'histoire qu'il délaisse bientôt pour l'école de l'IDHEC. Mais très vite, il décide d'entrer dans la profession de plain-pied et a la chance de pouvoir suivre Yves Ciampi au Japon pour le tournage de QUI ÊTES-VOUS, Mr SORGE? (1959). Durant huit ans, il sera l'assistant-réalisateur de quelques cinéastes prestigieux parmi lesquels Jean-Pierre Melville, Claude Sautet, Vittorio De Sica, René Clément, pour un total de 26 films.

Parallèlement, il collabore à un certain nombre de revues spécialisées (« Cinéma «, « Midi-Minuit Fantastique «, « Les Lettres Françaises «), et travaille avec Jean-Pierre Cour-sodon et Bertrand Tavernier à la première édition (1960) de « Vingt Ans de Cinéma Américain «.

Après avoir fait office de réalisateur de seconde équipe en Italie auprès de Riccardo Freda, il participe aux repérages de lieux de tournage pour le compte de Harry Saltzman pour certains films de James Bond. En 1967, à l'âge de 28 ans, il peut enfin diriger son premier film, une bande d'espionnage librement inspirée d'un roman de Paul Kenny, COPLAN SAUVE SA PEAU, qu'il parvient à sauver de la banalité par de constantes références à certains mythes cinématographiques.

Mais il acquiert sa véritable audience avec son troisième film, UN CONDÉ, adapté par Claude Veillot, ancien critique cinématographique de « L'Express «, d'un récit de Pierre Lesou. UN CONDÉ déchaîne les passions par sa volonté critique qui lui vaut quelques démêlés avec la censure. Yves Boisset renouvellera d'ailleurs cette performance l'année suivante en portant à l'écran sous une forme politico-policière l'affaire Ben Barka dans L'ATTENTAT d'après un scénario écrit par Jorge Semprun.

Le film gagne le grand prix de la mise en scène au Festival de Moscou 1972.

Sa voie est tracée : son cinéma, inscrit volontiers dans un « contexte social actuel et vrai « comme il aime à le dire, fait prendre conscience de certaines réalités contemporaines dérangeantes.

Dans cet ordre d'idée, R.A.S. évoque le problème de la condition des appelés confrontés à la violence durant la guerre d'Algérie. DUPONT LAJOIE qui lui vaut l'Ours d'Argent au Festival de Berin 1975, stigmatise le racisme quotidien de la « France profonde «, LE JUGE FAYARD DIT «LE SHÉRIF «, d'après la tragique histoire du juge Renaud, remportera le Prix Louis Delluc 1976.

Après UN TAXI MAUVE, où il dirige six stars internationales, c'est LA CLÉ SUR LA PORTE, avec Annie Girardot et Patrick Dewaere. Mais son domaine de prédilection reste quand même les sujets à prétexte policier qui prennent des dimensions politiques (LA FEMME FLIC, ESPION LÈVE-TOI )

Il est considéré comme un cinéaste « politique « voire « militant «. Pourtant, « Le cinéma doit être avant tout un spectacle, aime-t-il à dire. Et à travers ce spectacle, on peut éventuellement amener le public à prendre conscience de certains problèmes. « S'il envisage le film comme une denrée « périssable «, il doit néanmoins être pour lui un « sujet de réflexion, de discussion, de débat. «.

Son souci permanent d'inscrire ses intrigues dans la réalité quotidienne de la société française contemporaine l'a fait considérer comme un cinéaste de la provocation, qualificatif qu'il accepte volontiers : « Pour moi, les provocateurs sont indispensables, dit-il encore. Ils suscitent des prises de conscience, même parfois s'ils sont excessifs et manichéens.

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