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Yougoslavie (RSFY) (1989-1990)

Publié le 30/09/2020

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« Yougoslavie (RSFY) (1989-1990) La Yougoslavie est arrivée au début de l'année 1990 au bord de la désintégration.

La situation au Kosovo, province de la Serbie où se déchirent Serbes et Albanais, s'est encore détériorée ; le conflit entre la Serbie et la Slovénie a connu une brusque escalade, tandis que les aspirations nationalistes resurgissaient en Croatie. Après la flambée de violence du printemps 1989, provoquée par l'adoption d'une réforme constitutionnelle permettant la reprise en main du Kosovo par la Serbie, la province a connu de nouvelles émeutes en janvier 1990 qui ont fait officiellement 26 morts.

L'agitation a ensuite été relancée par une mystérieuse vague d'empoisonnements survenue le 22 mars 1990 dans un lycée de la ville de Podujevo et qui a touché les seuls élèves albanais. En avril 1990, les autorités fédérales ont fait trois concessions de taille à l'opposition albanaise.

L'état d'urgence instauré dans la province en février 1989 a été levé ; l'écrivain albanais Adem Demaci, doyen des prisonniers politiques qui avait été condamné pour "séparatisme", a été amnistié ; enfin, l'ex-chef du Parti du Kosovo, Azem Vlasi, poursuivi pour "activités contre-révolutionnaires" a été acquitté. Mais le président de Serbie, le communiste Slobodan Milusevic, devenu porte-drapeau du nationalisme serbe, a relancé sa croisade en faveur du "réveil serbe".

Alors que les autres républiques annonçaient la tenue d'élections libres, il proposa que la Serbie adopte d'abord une nouvelle Constitution qui renforcerait ses pouvoirs sur les deux provinces autonomes, la Voïvodine, et surtout le Kosovo, et qu'ensuite seulement des élections démocratiques soient organisées. Le problème du Kosovo a envenimé les rapports, déjà tendus, entre la Serbie et la Slovénie.

Pour protester contre les mesures d'urgence décrétées dans la province, Ljubljana retirait son contingent de policiers du Kosovo.

Le 29 novembre 1989, la Serbie décrétait un boycottage économique de la Slovénie à la suite de la décision slovène d'interdire une manifestation de Serbes et de Monténégrins à Ljubljana destinée à "faire connaître la vérité sur le Kosovo". Sur le plan politique, le fossé s'est creusé entre la Serbie, favorable à un centralisme renforcé, et la Slovénie et la Croatie.

Ces dernières, qui réclament plus d'autonomie pour les républiques fédérées et dont le président serbe est la bête noire, ont dénoncé les "visées hégémoniques serbes". Le 27 septembre 1989, la Slovénie introduisait le droit à l'autodétermination dans sa Constitution, faisant poindre la menace d'une sécession.

Le 22 janvier 1990, la délégation slovène claquait la porte du 14e congrès extraordinaire de la Ligue des communistes de Yougoslavie (LCY).

Consacrant l'éclatement du Parti, la Ligue des communistes slovènes rompait avec la LCY le 4 février 1990 et devenait le Parti du renouveau démocratique.

La Ligue des communistes croates lui emboîtait le pas et se rebaptisait Parti du changement démocratique. La Slovénie et la Croatie ont connu au printemps 1990 leurs premières élections libres depuis la Seconde Guerre.

En avril, les Slovènes ont élu le communiste. »

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