yiddish.
Publié le 08/12/2021
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yiddish. n.m., langue judéo-allemande pratiquée par les communautés juives ashkénazes
installées originellement en Allemagne, puis dans plusieurs autres régions. Le yiddish apparut
en Allemagne (précisément en Rhénanie) peu avant l'an mille. Il résulte de l'intégration à
l'allemand d'éléments venus de l'hébreu (alors pratiqué comme langue liturgique) et des
langues romanes. Les juifs installés en Pologne l'enrichirent de nombreux slavismes. La
révolution bolchevique entraîna un essor considérable du yiddish en Union soviétique, essor
qui prit brutalement fin en 1948 en raison de l'hostilité de l'URSS vis-à-vis de l'État d'Israël. On
assiste actuellement, dans les milieux intellectuels, à une renaissance du yiddish comme
langue littéraire, illustrée notamment par l'attribution en 1978 du prix Nobel de littérature à
l'écrivain américain Isaac Bashevis Singer.
La littérature yiddish.
Née au XVIe siècle, développée au XVIIIe siècle par des partisans du judaïsme éclairé
(Salomon Ettinger, M. Gordon, I.M. Dick), elle connut son âge d'or à partir de 1864, avec
la publication du roman du Lituanien Mendele Mosher Sefarim le Petit Homme (1864),
expression de la tragédie juive. L'Ukrainien Cholem Aleichem dépeint, avec humour,
l'univers de la classe moyenne (Tobie le laitier). Mais Isaac Leib Péretz est considéré
comme le père du yiddish moderne, par son attention à des problèmes humains plus
généraux, à travers sa défense de la tradition juive (Tableaux de voyage). Morris
Rosenfeld, poète du travail manuel, incarna l'âge d'or de la poésie. Le théâtre yiddish,
inauguré par Abraham Goldfaden en 1876, triompha dans le monde avec le Dibbouk, de
Samuel Rapaport (dit Anski), en 1916.
Au début du XXe siècle, le modernisme anima le mouvement poétique les Jeunes
(K. Tepper, Yeoash), tandis que d'autres écrivains puisaient dans le quotidien (Abraham
Reisen, Cholem Asch, I.M. Majsenberg, Zalman Chneour, auteur du Cycle de Noach Pandre ,
traduit en français en 1927). La révolution russe, puis le génocide des juifs sous le nazisme
inspirèrent de nombreux poètes et romanciers (David Bergselson, Der Nister, alias Pinkhes
Kahanovitch, Lamed Shapiro, Cholem Asch, Halper Leivick). À la fin du XXe siècle vit encore
une littérature yiddish, malgré les persécutions de l'époque stalinienne en URSS,
l'assimilation croissante aux États-Unis et la prééminence de l'hébreu en Israël. Ainsi, aux
États-Unis, C. Miller évoque la société moderne et Isaac Bashevis Singer réalise une oeuvre
d'envergure internationale. En Israël, le grand poète Abraham Sutzkever maintient le
yiddish grâce à la revue la Chaîne d'or.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Anski (Rappoport Sanwell, dit Shalom)
Ashkénazes
Israël - Littérature
judaïsme - Littérature
Singer Isaac Bashevis
Wiesel Elie
yiddish. n.m., langue judéo-allemande pratiquée par les communautés juives ashkénazes
installées originellement en Allemagne, puis dans plusieurs autres régions. Le yiddish apparut
en Allemagne (précisément en Rhénanie) peu avant l'an mille. Il résulte de l'intégration à
l'allemand d'éléments venus de l'hébreu (alors pratiqué comme langue liturgique) et des
langues romanes. Les juifs installés en Pologne l'enrichirent de nombreux slavismes. La
révolution bolchevique entraîna un essor considérable du yiddish en Union soviétique, essor
qui prit brutalement fin en 1948 en raison de l'hostilité de l'URSS vis-à-vis de l'État d'Israël. On
assiste actuellement, dans les milieux intellectuels, à une renaissance du yiddish comme
langue littéraire, illustrée notamment par l'attribution en 1978 du prix Nobel de littérature à
l'écrivain américain Isaac Bashevis Singer.
La littérature yiddish.
Née au XVIe siècle, développée au XVIIIe siècle par des partisans du judaïsme éclairé
(Salomon Ettinger, M. Gordon, I.M. Dick), elle connut son âge d'or à partir de 1864, avec
la publication du roman du Lituanien Mendele Mosher Sefarim le Petit Homme (1864),
expression de la tragédie juive. L'Ukrainien Cholem Aleichem dépeint, avec humour,
l'univers de la classe moyenne (Tobie le laitier). Mais Isaac Leib Péretz est considéré
comme le père du yiddish moderne, par son attention à des problèmes humains plus
généraux, à travers sa défense de la tradition juive (Tableaux de voyage). Morris
Rosenfeld, poète du travail manuel, incarna l'âge d'or de la poésie. Le théâtre yiddish,
inauguré par Abraham Goldfaden en 1876, triompha dans le monde avec le Dibbouk, de
Samuel Rapaport (dit Anski), en 1916.
Au début du XXe siècle, le modernisme anima le mouvement poétique les Jeunes
(K. Tepper, Yeoash), tandis que d'autres écrivains puisaient dans le quotidien (Abraham
Reisen, Cholem Asch, I.M. Majsenberg, Zalman Chneour, auteur du Cycle de Noach Pandre ,
traduit en français en 1927). La révolution russe, puis le génocide des juifs sous le nazisme
inspirèrent de nombreux poètes et romanciers (David Bergselson, Der Nister, alias Pinkhes
Kahanovitch, Lamed Shapiro, Cholem Asch, Halper Leivick). À la fin du XXe siècle vit encore
une littérature yiddish, malgré les persécutions de l'époque stalinienne en URSS,
l'assimilation croissante aux États-Unis et la prééminence de l'hébreu en Israël. Ainsi, aux
États-Unis, C. Miller évoque la société moderne et Isaac Bashevis Singer réalise une oeuvre
d'envergure internationale. En Israël, le grand poète Abraham Sutzkever maintient le
yiddish grâce à la revue la Chaîne d'or.
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Les corrélats
Anski (Rappoport Sanwell, dit Shalom)
Ashkénazes
Israël - Littérature
judaïsme - Littérature
Singer Isaac Bashevis
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