Yémen (1996-1997)
Publié le 30/09/2020
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Yémen (1996-1997)
L'affiche du 7e anniversaire de la réunification du pays (22.5.1990) montrait le
président Ali Abdallah Saleh paraphant, seul, un document.
Les dirigeants
socialistes du Sud, qui coréalisèrent l'unité, ont été évincés.
Cela a
représenté un nouvel affront au Parti socialiste yéménite après l'ouverture, fin
1996, du procès au long cours de ses dirigeants en exil et une sanction contre
son boycottage des élections avec trois autres petits partis.
Les islamistes du
Rassemblement yéménite pour la réforme (RYR), alliés lors de la guerre de 1994
contre la tentative de redivision du pays, puis partenaires indociles du Congrès
populaire général (CPG) dans le gouvernement précédent, sont devenus superflus
après le triomphe aux élections législatives du CPG le 27 avril 1997.
Avec près
de 220 sièges sur 301, ce parti a prouvé sa capacité de manipulation alors que
le RYR stagnait à 63 sièges avec ses ténors battus au nord mais de bons
résultats au sud.
Son dirigeant, le cheikh Abdallah al-Ahmar, a conservé la
présidence de la Chambre, les ministres du RYR étant "recasés" au nouveau
Conseil consultatif de 59 membres alors que leur parti souhaitait exercer une
opposition "constructive".
Pour la troisième phase à venir des réformes économiques (privatisations ) et
administratives (redécoupage territorial, décentralisation, fonction publique
élaguée), le CPG dispose d'un gouvernement uniforme et d'une majorité
parlementaire invincible.
Réunis à Bruxelles en juin 1997, les donateurs ont
encouragé ces réformes par de nouveaux financements, après l'annulation
partielle et le rééchelonnement des crédits relevant du Club de Paris en
septembre 1996.
Jamais aussi puissant depuis qu'il exerçe le pouvoir (1978), le
président a compris qu'il devait répondre aux attentes des Yéménites et a promis
que tout allait changer.
Les retombées économiques d'une unité qui a apporté
chômage, réduction des revenus et dégradation des infrastructures se sont
cependant encore fait attendre malgré l'amélioration des indicateurs
macroéconomiques et la mise en production de nouveaux gisements pétroliers pour
un volume de 380 000 barils par jour, en attendant le gaz naturel après 2001.
Les problèmes cruciaux de la démographie ou de l'eau sont restés négligés.
A l'extérieur, le pays a posé sa candidature au CCG (Conseil de coopération du
Golfe), mais s'est heurté au veto koweïtien et saoudien malgré la visite à
Sanaa, fin août 1996, des princes Sultan et Nayef.
Membre fondateur du Forum de
l'océan Indien, en mars 1997, le Yémen espérait aussi que sa demande d'adhésion
au Commonwealth, ancien protectorat d'Aden oblige, serait acceptée.
Des accords
de sécurité avec l'Égypte, l'Arabie saoudite et Djibouti ont confirmé
l'engagement du pays contre l'islamisme violent..
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