Y'a t il une crise de l’engagement politique chez les jeunes .pdf
Publié le 27/05/2024
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Y'a t il une crise de l’engagement politique chez les jeunes ?
De nos jours, le sujet de l'engagement politique ( c'est-à- dire toutes les actions
menées par les citoyens dans le but de sensibiliser les pouvoirs publics, de façon
conventionnelle ou non ) au sein de la nouvelle génération laisse débattre.
En effet,
d’un côté certaines personnes pensent que les jeunes ne s’y intéressent plus du tout et
donc laisse paraître la forme d’une crise de l'engagement, alors que d'un autre côté le
terme de crise peut être nuancé pour plusieurs raisons.
Nous pouvons donc nous
demander s' il existe vraiment une perturbation au niveau de l’engagement politique
au sein de la nouvelle génération ? Pour répondre à cela nous verrons que l’on peut
constater un changement de l’engagement dans les partis politiques et des syndicats.
Ensuite on verra que cette notion peut être modifiée en fonction de chacun.
Tout d’abord, on remarque que les jeunes changent leur façon de procéder et de
s'intégrer dans la politique, ce qui peut laisser paraître une baisse de l’engagement.
En
effet on voit que les jeunes semblent abandonner un peu la syndicalisation et l'idée de
partis politiques car ils mettent plus en avant de nouvelles formes de participation,
qui ne sont pas électorales.
D'après la DARES, seuls 3,6% des jeunes de moins de 30
ans sont syndiqués, contre 10,8% des 30 ans et plus.
Une différence de 7,2 point de
pourcentage qui laisse clairement comprendre que le taux de syndicalisation baisse
fortement entre les générations.
En même temps on remarque qu’ils se désintéressent
de l'engagement politique électoral, car les taux de nouvelles formes ont augmenté
entre 1981 et 2008, montrant qu’il y a de plus en plus de moins de 30 ans qui ont
déjà participé à une pétition, une manifestation, un boycott ou des grèves.
Cela nous permet d’expliquer les différentes formes de radicalité politique, c'est-à-dire
qu’il y a de plus en plus de jeunes qui ne sont pas prêts à changer d’avis peu importe
les circonstances.
En fait, on comprend qu’il y a de plus en plus de radicalisation de
protestation c'est-à-dire, beaucoup plus de manifestations collectives et défiantes mais
pas électorales où les jeunes cherchent à s'exprimer.
Par ailleurs, il existe aussi les
radicalisation de rupture, ou une partie des jeunes cherchent à renverser l’ordre
politique de façon totalement illégale en s'exprimant avec beaucoup de violence.
D'après Anne Muxel, les jeunes préfèrent maintenant défendre leurs idées
collectivement plutôt que par le vote qui ne semble rien changer.
On peut donc
Aparler de crise de l’engagement politique, car ces formes qui ne sont pas
conventionnelles ne peuvent pas être prises en compte en tant que “réel
engagement”.
Donc oui, il y a bien l'idée d’une crise de l'engagement, car les jeunes
veulent s’exprimer mais d’une nouvelle manière.
En effet, on ne peut pas parler de “crise” de l'engagement alors que certains s’y
intéressent peut-être davantage.
Pour cela il faut se concentrer sur la raison de
pourquoi il existe une baisse ou une hausse de cet engagement.
En fait, d'après Justin
delépine, c’est la socialisation( le processus par lequel un individu intériorise des
normes et valeurs) qui influence une personne sur sa façon de s'engager en politique.
Selon la catégorie socio-professionnelle, selon les différentes éducation, les différents
niveaux de diplôme ou études, un individu ne s’exprimera pas pareil qu’un autre,
donc c’est de même en....
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