William Wordsworth (1770-1850)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : William Wordsworth (1770-1850) Né dans le district des lacs où il devait retourner plus tard, Wordsworth parcourut la France de 1790 à 1791 et subit très fortement l'influence de la Révolution. Ce document contient 110 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

WORDSWORTH William. Poète anglais. Né le 7 avril 1770 dans la région montagneuse des Lacs du Cumberland (a Cockermouth), mort à Rydal Mount (Westmoreland) le 23 avril 1850. Son œuvre reflète les paysages de son enfance aussi bien que sa grande sensibilité et ses conflits moraux. Second fils d’une famille bourgeoise, il perdit sa mère en 1778, l’année même où il entra à la « grammar school » de Hawkshead. Son père mourut à son tour en 1785, et il vécut alors de mornes années à Penrith auprès de ses grands-parents, gens bornés et mesquins. Ses études ne dissipèrent pas sa mélancolie; il les poursuivit normalement à Cambridge. C’est a cette époque que lui vint le goût de la poésie; certains poèmes sont datés de 1786. Après un bref séjour à Londres, il voyagea en France (1790), dans les Alpes et en Italie. Revenu en France, les mois qu’il y passa marquèrent fortement sa vie. Il y adhéra aux principes de la Révolution. Son ardeur, qui lui fit accepter les horreurs de la Terreur, s’apaisa toutefois lorsqu’il comprit que la France prenait une attitude plus offensive que défensive. Il réagit, après avoir beaucoup lutté moralement et avoir éprouvé une amère déception. Il s’était épris d’une jeune fille de Blois, Annette Vallon, dont il eut une fille en 1792, mais que pour plusieurs raisons il n’épousa pas. Bloqué en Angleterre par la guerre de 1793, il resta hanté par le souvenir de cette malheureuse abandonnée; Vaudracour et Julia [1805], est inspiré par cet épisode de sa vie. Son drame Les Frontaliers (1842) est né de son expérience politique. Après cette période agitée, il se retira dans la paisible région des Lacs, en compagnie de sa sœur Dorothy. Il y acheta plus tard la propriété de Racedown (Dorset), grâce à un legs que lui avait fait son ami Raisley Calvert; il s’en fit un Heu de retraite et s’y livra à de graves méditations poétiques. Entre-temps, en 1795, il avait fait la connaissance du poète Coleridge, qui s’était imprégné de philosophie et de littérature allemande. Ils firent paraître ensemble les Ballades lyriques. La préface de Words-worth définit sa conception poétique. Toujours avec sa sœur, il quitta Racedown pour Quantock Hills (Somersetshire), à peu de distance de la maison de Coleridge, puis il habita Grasmere (Cumberland) et enfin Rydal Mount, dans sa contrée natale. Il épousa, en 1802, Mary Hutchinson, et voyagea encore en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Belgique. Ses opinions politiques avaient évolue : il devint nettement réactionnaire, ses œuvres s’en ressentent : Le Prélude (1850), qui est très connu, appartient à un grand poème sur l’homme, la Nature et la Société, L’Excursion, et contient de très beaux vers; il y faut noter ceux où le poète essaie de retrouver dans une promenade des impressions d’enfant. Dans ce poème, on commence déjà, néanmoins, à trouver çà et là ce ton moralisateur et didactique qui nuit au talent de Wordsworth. Celui-ci fut accablé de malheurs domestiques (il perdit deux enfants). Il souffrit aussi de l'Incompréhension de la critique, qui trouvait ses vers ridicules, et ne connut le plein succès que pendant dix ans (1830-1840). Il devint poète lauréat en 1843, après la mort de Southey. Rappelons encore, parmi ses œuvrés: Promenade d’un soir (1793), Chant pour le Juif errant (1800), Poésies (1807), Peter Bell (1819), Le Fleuve Duddon (1820), Petits poèmes ou mélanges (1849-50), Description du paysage des Lacs dans le nord de l’Angleterre (1882).