William Galston : « défendre le libéralisme » - explication
Publié le 22/03/2024
Extrait du document
«
Philosophie
L’extrait du texte de William Galston intitulé « défendre le libéralisme »
aborde la distinction entre le bien réel et le bien apparent, soulignant que
les deux ne sont pas identiques.
Galston remet en question la notion de
priorité.
Nous allons explorer plus en profondeur les arguments de
Galston concernant la nature du bien réel, du bien apparent et de la
liberté, ainsi que l’importance de la priorité que l’on apporte au bien
apparent ou réel dans le contexte du libéralisme.
Selon Galston, le bien réel et le bien apparent sont deux concepts
distincts.
Le bien apparent peut faire référence aux apparences
superficielles ou aux idées avancées sur ce qui est bon pour soit, alors
que les biens réels se réfèrent à ce qui est véritablement bénéfique ou
souhaitable pour soit même.
Galston insinue que la différence entre ces
deux concepts est importante à comprendre pour défendre le libéralisme
et, pour nous, comprendre ce texte.
On en vient donc à la définition du
libéralisme que défend Galston dans ce texte.
Le libéralisme est une
philosophie politique qui accorde une priorité à la liberté individuelle donc
propre à chacun et à l’autonomie.
Il soutient les droits individuels, la
protection des libertés civiles et la limitation du pouvoir de l’état.
Selon
Galston, la ‘’priorité de la liberté » est mise en danger lorsque les gens
négligent ou refusent de reconnaitre la distinction entre bien réel et le
bien apparent.
Dans ce contexte, le libéralisme pourrait être compris
comme une approche qui valorise la liberté de soit et cherche à éviter les
idées préconçues ou les intérêts particuliers compromettant cette liberté
individuelle.
Dans cet extrait, il est dit que le bien réel et le bien apparent ne sont pas
la même chose comme dit précédemment.
Il met en évidence que la
liberté négative nous permet de poursuivre ce qui semble être un bien
apparent, même si cela implique de perdre le bien véritable.
Le bien réel
représente le but à poursuivre si nous étions totalement clairvoyants sur
le plan intellectuelle et ouvert sur le plan émotionnel.
Ce qui nous amène
à nous questionner sur la nature de la liberté et du bien.
La liberté
négative qui consiste à nous donne la possibilité de choisir des biens qui
semblent avantageux.
Mais qui en réalité nous éloigne du véritable bien.
Ce qui nous ramène à la clairvoyance intellectuelle et émotionnelle car
notre volonté peut être influencé plutôt qu’être authentique.
Ainsi, cet
extrait de Galston invite à réfléchir sur la liberté et sur la nécessité d’une
compréhension du bien réel.
De plus, ce texte affirme aussi que libérer
une personne de la dépendance à l’héroïne est positif, même si cette
personne ne souhaite pas consciemment se libérer.
Il suggère que
l’individu peut ne pas reconnaitre la valeur de la liberté jusqu’à ce qu’il
soit contraint d’y parvenir.
Galston prend comme exemple le rôle de
l’éducation, en affirmant que même si les effets de celle-ci sont
bénéfiques, l’élève peut ne pas en reconnaître la valeur de celle-ci.
Il
souligne que l’éducation va souvent à l’encontre des tendances de
l’élève.
Donc est-il nécessaire de toujours avoir une compréhension du
bien réel ?
Galston affirme que la poursuite non contrainte du bien est supérieur à la
poursuite contrainte du bien.
Les termes ‘’poursuite contrainte du bien’’
veut dire qu’on a un contrôle sur un individu pour les....
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