William Adolphe BOUGUEREAU:LES DEUX BAIGNEUSES.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
William Adolphe BOUGUEREAU
LES DEUX BAIGNEUSES
«Notre pire ennemi », voilà comment Bouguereau apparaissait aux
yeux des impressionnistes.
Peintre
officiel couvert d'honneurs, il régna
sur le Salon pendant plus de cinquante ans, refusant obstinément d'y
faire entrer la nouvelle génération d'artistes.
Qua nd ils voulaient se moquer de l'académis
me, les impressionnistes parlaient avec mépris
de
« bouguereauté ».
Bouguereau restait de
marbre .
Il pouvait se vanter d'avoir une très
riche clientèle et d'être soutenu par tous les
ennemis de la nouvelle peinture.
«Au milieu
de cette eau bourbeuse qui s'épand de toute
part,
des exceptions surnagent heureusement
~ui ne se jettent pas au devant des goûts de
la foule grossière , écrit ainsi Félix Jahyer.
Au
nombre de ces artistes respectueux envers les
droits de la beauté , on peut citer le peintre
Bouguereau .»
En 1890, son intransigeance
à refuser toute innovation dans l'art fut telle
qu'elle
conduisit à une scission du Salon !
L 'HOMME
Fils d'un marchand de vins, Bouguereau fut
encouragé par un oncle à se lancer dans une
carrière artistique.
Admis aux Beaux-Arts dès
son arrivée à Paris, il obtint par la suite un
premier prix de Rome.
De son séjour à la
Villa
Medicis, il retint la leçon des grands
maîtres et se spécialisa dans la représenta tion
de figures mythologiques féminines.
Peintre
de l'c establishment », Bouguereau fut fait
chevalier
de la légion d'honneur à trentEK:inq
ans, avant d'ête nommé commandeur, le plus
haut grade de cet ordre, vingt ans plus tard.
L'ŒUVRE
les baigneuses étaient les œuvres les plus
recherd1ées de Bouguereau.
les
familles bien
pensantes pouvaient ainsi s'offrir des nus en
toute bonne conscience ! Ces deux jeunes
LA COTE
Les œuvres de Bouguereau n'ont pas
connu la décote des autres peintres
académiques.
Une
Pedû Maraudeuse s'est
ainsi vendue 1,13 million de francs français
(200 000 dollars) en 1993 et un Coquillage
a atteint 2,5 millions de francs français
femmes ne cachent rien de leur intimité.
Celle
qui occupe le centre du tableau présente
même avec
son ostentation le bas de son
dos.
Pour ce genre de tableau, Bougu erea u
avait l'habitude de
se livrer à des étud es pré
liminaires, conçues comme de véritables exer
cices de dex térité.
Il dessinai t toute une série
de
poses détail par détail.
Qua nd il avait fait
son choix, il report a it les divers éléments sur
son tab leau, avec un fond qui n'était en
général conçu que comme un élément déco
ratif.
C'était une manière de peindre tout à
fait opposée à celle des impressionnis t es, qui
intégraient
les figures dans les paysages et ne
s'attardaient pas sur des détai ls qui auraie nt
pu alourdir leur composition.
B o
uguereau , peintre on ne peut plus
a c adém ique ,
d é testait les impressi o n nistes.
(455 000 dollars) en 1992.
En retour , ces dern iers ne le ménageront
====:::::::.. ~-~ guère..
»
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