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Willem Barents

Publié le 16/05/2020

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« Willem Barents 1550-1597 Pythéas le Massaliote (nom qui rappelle son origi­ ne marseillaise), navigateur grec qui, pour autant que l'on sache, fut le premier Européen à navi­ guer sur les eaux entourant le pôle Nord, était à la fois mathématicien et explorateur.

On retrouvera souvent encore dans l'histoire des explorations polaires, la combinaison entre, d'une part, l'esprit scientifique et, d'autre part, le goût de l'aventure.

Pythéas cherchait le lointain pays de Thulé, dont lui avaient parlé les habitants des îles Britanni­ ques.

Lors de son voyage, il allait découvrir une grande merveille: le soleil de minuit.

Et il n'est pas étonnant que peu de ses contemporains aient ad­ mis les descriptions qu'il en faisait.

C'est seule­ ment 1 800 ans plus tard environ que d'intrépides Européens s'aventurèrent de nouveau dans les eaux boréales, cette fois dans un esprit de lucre .

Ils espéraient trouver un passage septentrional vers les fabuleux trésors de la Chine.

Le plus grand de ces navigateurs fut, à n'en pas douter, le marin néerlandais Willem Barents.

L'histoire de la reconnaissance systématique des régions polaires commença en 1551 avec la fonda­ tion de la "Société londonienne des marchands aventureux pour la découverte des régions incon­ nues".

Malgré un nom pittoresque, il s'agissait d'une entreprise tout à fait sérieuse, dont l'objec­ tif était de trouver un passage vers la Chine, qui ne fût pas bloqué par les Espagnols et les Portu­ gais.

En mai 1553, cette société loua deux navires , qui furent placés sous les commandements de Hugh Willoughby et de Richard Chancellor, deux 284 A droite : Aujourd'hui, les Esqui ­ maux utilisent des fusils et un ou­ tillage mod e rne, auxquel s ils pu­ rent se familiariser après l'arrivée des Européens dans l'Arctique .

A gauche: Willem Bare nts, le na­ vigateur néer landais qui carto­ graphia le nord-est de l'océ an Glacial Arctique au XVIe siècle.

En hommag e, la mer au nord-e st de la Norvège porte son nom.

Ci-dessous: Martin Frobisher.

Il pensait avoir atteint la Chine lorsqu 'il parvint à /'ïl e de Baffin à partir du Groenland .

Frobisher essaya d'établir la première colo­ nie britannique dans la région du pôle Nord, mais les navires des colons furent détruits par une tempête , avant d'avoir pu tou­ cher terr e.

marin s qui n'en étai ent plu s à leurs premières ar­ me s.

Peu de temp s après leur départ, les navires furent séparés par une violente tempête au nord de la Norvège .

Willoughby fut contraint d'ac­ coster, et ni lui ni son équipage ne survécurent à l'extrême rigueur de l'hiver polaire.

Par contre, Chancellor put s'é loigner de la tempête et doubler le cap Nord de la Norvège.

Il atteignit enfin l'em­ bouchure de la Dwina, à peu de distance de l'en­ droit où, trente an s plus tard, serait fondé le port russe d'Arkhangel sk.

C'est de ce lieu aussi que Chancellor et ses homme s furent accompagnés avec enthousiasme vers Moscou avant d'être reçus par le tsar Y van le Terrible .

Au retour de Chancel­ lor à Londres, la Muscovy Company fut créée, ce qui marqua le début de relations commerciales suivies entre l'Angleterre et la Russie .

La recherche d'un passage vers la Chine connut alors un glissement vers le nord-ouest.

En 1567, un autre Anglai s, Martin Frobisher, dépassait la crête méridionale du Groenland et atteignait l'île de Baffin.

La baie de l'île porte d'ailleurs son nom .

Les traits mongoliques des Esquimaux don­ nèrent à penser à Frobisher qu'il se trouvait en Asie.

Et lorsqu'il découvrit une roche dont l'éclat rappelait la couleur de l'or, il pensa avoir décou­ vert une énorme richesse minéralogique.

Mais les Esquimaux qu'il voulut ramener à Londres mou­ rurent en route.

Point d'or non plus: ce n'était que de la pyrite! Aussi, lorsqu'il prétendit avoir atteint la porte qui donnait accès aux trésors de. »

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