WIELAND ou La voix mystérieuse[Wieland].
Publié le 23/05/2020
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WIELAND Christoph Martin. Poète et écrivain allemand. Né à Oberholzheim, près de Biberach (Souabe) le 5 septembre 1733; mort à Weimar le 20 janvier 1813. Fils d’un pasteur protestant, il grandit dans une atmosphère piétiste. Son amour juvénile pour Sophie Gutermann, qui deviendra Mme de Laroche, aïeule de démens et Bettina Brentano, s’exprimera dans le poème didactique La Nature des choses [1751]. En 1752, Wieland se rend à Zurich où l’a appelé Bodmer; il y écrit des poèmes d’une religiosité sentimentale directement imités de Klopstock et de modèles anglais : Sympathies [1755], Sentiments d’un chrétien [1756] où déjà se révélé l’étonnante maturité de sa langue. Il est de retour à Biberach en 1760 où il est nommé directeur de la chancellerie en 1764. Sensible à tous les courants de l’époque, il sut les utiliser pour trouver sa véritable originalité. Son roman, Les Aventures de don Sylvio de Rosalva ou la victoire de la nature sur la rêverie [1764], composé d’après le Don Quichotte de Cervantès, et Les Histoires comiques [1765], qu’il écrivit pour le comte Stadion, sont les premières créations du style rococo allemand : ironique, musical et gracieux. Simultanément, Wieland entreprend la première traduction allemande en prose de vingt-deux pièces de Shakespeare (1762-1766), qui marque une date à l’origine au « Sturm und Drang ». En 1766-6?, il donne la première version de L’Histoire d’Agathon (dernière version : 1795), premier roman d’analyse allemand. Partagé entre la vertu, la rêverie, la spéculation intellectuelle d’une part, l’appétit sensuel, l’hédonisme égocentriste d’autre part, le héros va de la contingence et du désespoir moral jusqu’à l’élévation vers un idéal d'harmonie classique entre la Réalité et l’idée. Agaton marque les débuts du roman moderne que développeront par la suite Goethe et les romantiques. Plus théorique sera Le Miroir d’or [1772] où, sous un déguisement emprunté de l’orient, Wieland traite de problèmes politiques importants comme l’absolutisme, le cléricalisme, la démocratie, problèmes dont il montre une solution possible dans le despotisme éclairé. Devenu la même année précepteur du futur duc Charles-Auguste, Wieland sera ainsi l’initiateur spirituel du classicisme de Weimar. En 1768, son Musarion avait eu un vif succès. En 1768 encore paraît le conte de fées Idris et Zénide, en 1770 Les Grâces, en 1771 Le Nouvel Amadis, productions pleines de fantaisie et d'humour. Au contact de Goethe, les investigations de Wieland s’approfondissent; coup sur coup paraissent Le Conte d’été, légende moyenâgeuse, Le Conte d’hiver , satire politique, La Cuve d’eau, farce moyenâgeuse, Sixte et Clairette, ballade populaire, en 1773 l'Alceste d’après Euripide, d’autres oeuvres encore. Cependant le grand ouvrage de ces années-là sera l'Histoire des Abdéritains — Les Abdéritains (1774-1781). Dans ce livre toujours actuel, plein d’une ironie détendue, fourmillant d’anecdotes comiques, Wieland fait une satire des Philistins de tous les temps, stigmatisés plus tard par Jean-Paul, Keller et Raabe. Avec son épopée romantique, Obéron (1780), Wieland fait une création poétique pleine d’un charme tout musical. La révolution de 1789 paraîtra à Wieland une menace pour la culture humaniste et esthétique du siècle. Il se réfugie dans l'Antiquité, sa patrie spirituelle : il traduit Horace, Lucien, Aristophane, il écrit des romans, souvent trop rhétoriques : Le Pèlerin Protée [1791], Agathodémon [1799], Aristippe [1800-02] et, avant de mourir, il a le temps de saluer, en la personne de Heinrich von Kleist, le génie naissant de la tragédie allemande. L’activité de Wieland fut immense tant par son œuvre littéraire personnelle et le rôle joué par sa revue, Le Mercure allemand [1773-89], que par ses préoccupations pédagogiques ou politiques, tendant à une éducation spirituelle libérée et réfléchie. Il est, avec Klopstock et Lessing, l’initiateur de l’Allemagne aux deux tentations, classique et romantique, qui vont réveiller son génie endormi.
«
WIELAND ou La voix myst?rieuse
[Wieland].
Roman de l'?crivain am?ricain Charles
Brockden Brown (1771-1810), publi? en 1798.
L'intrigue s'inspin d'un fait-divers qui ensan-
glanta en 1781 la ville de Tamhannock dans
l'?tat de New York un fou furieux massacrant
toute une famille.
Brown ajoute ? ce fait-divers
les myst?res de la combustion spontan?e (y.
Bleak House, de Dickens) et de la ventriloquie,
afin de cr?er un concours de circonstances capable
de tenir en suspens l'esprit du lecteur.
Le drame
a pour cadre les rives du Schuylkill, mais en
r?alit? l'action se d?roule dans une atmosph?re
fantastique et romantique, les personnages du
roman sont ?tral ges et irr?els Wieland est
pouss? au crime par une voix myst?rieuse, qui
est l'?cho de la perversit? latente de sa nature ;
Carvin, le suborn?, est un criminel que l'on ne
peut juger suivant la morale commune, car il est
en somme la victime d'un esprit pervers auquel
rien ne peut r?sister.
Ce r?cit est fort mal
conduit et fourmille d'invraisemblances.
Il ne.
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